Sous ce titre joyeusement suggestif qu'on aurait traduit par Festin d'amour - si le film avait été traduit en français - se dissimule un intrigant drame sentimental disséquant le mal d'aimer et les blessures du coeur qui accablent les proches d'un fin observateur de la nature humaine.

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(...) FEAST OF LOVE ressemble à un beau téléroman luxueux, filmé avec soin mais sans véritables étincelles d'audace. (...) Évidemment, autant d'acteurs d'exception au mètre carré suffisent à masquer le caractère plutôt banal de cette chronique amoureuse doublée d'une étude de moeurs sur les escapades sexuelles parfois dangereuses entre adultes consentants.

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Cette adaptation (...) comporte de belles actrices talentueuses. (...) Il faut pourtant plus que de jolis traits pour faire tourner le vent. Les multiples histoires sont d’intérêt variables et de belles tangentes (...) disparaissent trop rapidement. (...) Montrer de la chair nue est toujours agréable, mais la mise en scène trop discrète de Benton n’apporte pas la passion et les déchirements voulus.

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Benton, working from a sturdy adaptation by Allison Burnett (...), choreographs all the comings and goings through the revolving door of love with grace and fluidity (...). While things occasionally get a little soapy around the edges, the encroaching melodrama is masterfully held at bay by Freeman, whose scenes with Alexander are exceptionally moving.

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(...) FEAST OF LOVE est un film choral à mi-chemin entre la comédie romantique et le mélodrame qui, dans les deux cas, s'avère plutôt inégal. Les situations ne sont pas toujours crédibles, et la réalisation (...) aurait gagné à avoir plus de tonus. Reste les comédiens, qui réussissent généralement à nous faire croire au comportement instable des personnages.

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