Fr. 2007. Comédie de Noémie Lvovsky avec Jean-Pierre Marielle, Valeria Bruni Tedeschi, Bulle Ogier. Une quadragénaire en quête de stabilité doit composer avec ses vieux parents séparés, un père hédoniste et une mère de plus en plus confuse. Récit éparpillé sur l'amour, la famille et la vieillesse. Mise en scène tapageuse combinant divers styles visuels. Belle brochette de comédiens. (sortie en salle: 14 novembre 2008)
Une quadragénaire en quête de stabilité doit composer avec ses vieux parents séparés, un père hédoniste et une mère de plus en plus confuse. Récit éparpillé sur l'amour, la famille et la vieillesse. Mise en scène tapageuse combinant divers styles visuels. Belle brochette de comédiens. (sortie en salle: 14 novembre 2008)
Fascinée par Ernst Lubitsch et Fred Astaire, la comédienne et cinéaste Noémie Lvovsky n'a cependant pas la finesse du premier ni le pas léger du second. Qu'à cela ne tienne, sa comédie confuse et éparpillée abonde en clins d'oeil plaqués et en situations artificielles qui se veulent «dans l'esprit de » et «à la manière de». Pareillement, la mise en scène tapageuse est un collage peu convaincant de styles et de traitements, d'effets visuels et d'apartés (dessin animé ridiculisant Hitler, illustration de fantasmes meurtriers, etc.). Même si le film se veut un hommage aux familles dysfonctionnelles et aux aînés placés devant l'angoisse de la mort, les personnages, jetés dans des situations plus grotesques qu'amusantes, n'inspirent guère de sympathie. D'autant que les acteurs de haut calibre qui les défendent cèdent le plus souvent au cabotinage.
Texte : André Lavoie
Anabelle Nicoud - La Presse
Noémie Lvovsky (...) retrouve (...) Valeria Bruni-Tedeschi, qui illumine littéralement le film. (...) S’il faut voir FAUT QUE ÇA DANSE!, c’est parce que les occasions sont parfois trop rares, au grand écran, de voir réunis humour et tendresse, intelligence et cinéma, pour un véritable hymne à la vie et à la famille.
Manon Dumais - Voir
Abordant avec légèreté les thèmes graves de la maladie, de la vieillesse, de la mort et de l'Holocauste (...), Noémie Lvovsky signe une comédie échevelée, insolite et par moments agaçante. Si ce n'était du talent des comédiens (...) et de quelques répliques délicieusement insolentes, FAUT QUE ÇA DANSE! serait absolument insupportable.
Alain Spira - Paris Match
Cette comédie douce-amère fait du rodéo sur les clichés pour mieux galoper hors de sentiers battus. Marielle, survolté, nous fait son numéro gagnant, suivi par une troupe déchaînée au service d'un scénario sans cesse surprenant. (...) ce film est un petit chef-d'oeuvre d'humour trempé dans une philosophie de vie revigorante.
Cécile Mury - Télérama
Empreint de mélancolie, ce film précieux est (...) aussi résolument drôle, très drôle, de mille façons différentes: burlesque, dérision, ironie... Chaque comédien connaît les pas, tient le rythme entre la gravité et les plus irrésistibles facéties puisque «Faut que ça danse !», comme un impératif face à tous les drames.
Éric Libiot - L'Express
FAUT QUE ÇA DANSE! est une chronique souriante, grave et pétillante (...), qui aime le verbe et s'amuse du récit. On y décèle l'esprit du cinéma français, un certain «Après moi, le déluge» qui peut virer autiste ou donner, comme ici, un film tellement par le petit bout de la lorgnette qu'il en devient attachant et familier.