É.-U. 2007. Comédie fantaisiste de Tom Shadyac avec Steve Carell, Morgan Freeman, Lauren Graham. Un politicien est sommé par Dieu de bâtir une arche en prévision d'un nouveau déluge. Décevante transposition contemporaine d'un récit biblique. Gags puérils. Mise en scène peu inspirée. Performance énergique de S. Carell. (sortie en salle: 22 juin 2007)
Un politicien est sommé par Dieu de bâtir une arche en prévision d'un nouveau déluge. Décevante transposition contemporaine d'un récit biblique. Gags puérils. Mise en scène peu inspirée. Performance énergique de S. Carell. (sortie en salle: 22 juin 2007)
EVAN ALMIGHTY n'est pas tant une suite de BRUCE ALMIGHTY qu'un dérivé de la comédie mettant en vedette Jim Carrey, centré sur un personnage secondaire de celle-ci. Le principal point de convergence des deux films: le personnage de Dieu, interprété par Morgan Freeman, lequel, à défaut de prêter ses pouvoirs au héros (c'était le cas du film précédent), fait de lui un nouveau Noé. Résultat: une comédie à grand déploiement aux effets spéciaux spectaculaires et abondants, mis au service, hélas, d'un scénario sans envergure. En effet, le potentiel de cette transposition contemporaine d'un récit biblique est gaspillé au profit de gags puérils sur la cohabitation des bêtes et les complications liées à la construction de l'arche. La sentimentalité de quelques développements, le message spirituel peu subtil et l'enjeu environnemental forcé alourdissent l'ensemble, par ailleurs mis en scène sans invention par Tom Shadyac, déjà aux commandes de BRUCE ALMIGHTY. Dans le rôle-titre, Steve Carell offre toutefois une performance énergique.
Texte : Kevin Laforest
Marc-André Lussier - La Presse
Conçu (...) pour plaire à un public déjà acquis aux thèmes religieux, le film apostrophe aussi l'air du temps en distillant un message écologique de bon aloi. L'ensemble se révèle toutefois incroyablement puéril. Et si lourdement appuyé (...). Des rumeurs circulent à l'effet qu'EVAN LE TOUT-PUISSANT serait la «comédie» la plus chère jamais produite(...). Cela dit, même l'intervention divine se révèle parfaitement inutile quand de tels moyens sont mis au service d'un scénario aussi pauvre.
Martin Gignac - Ici
Ce tiède ramassis de personnages accessoires et de situations répétitives a dû coûter les yeux de la tête. Les animaux sont nombreux, et leur « jeu naturel » vole souvent la vedette à leurs partenaires humains. Rapidement, les effets spéciaux finissent par prendre toute la place (...). Coincé entre un humour qui tombe à plat et quelques clins d’œil ingénieux (...), Steve Carell demeure égal à lui-même. Mimique coincée, visage infantile, il finit par agacer en dansant pour des riens.
Kevin Laforest - Voir
(...) la complexité technique du projet ne se reflète pas dans le scénario, niais et convenu. Plutôt que d'exploiter pleinement le potentiel de cette variation contemporaine d'un récit biblique, EVAN LE TOUT-PUISSANT se contente de scènes de sentimentalité mièvre, de guimauve spirituelle et de gags puérils.