Jamais elle n'apparaît. (...) elle aurait pu profiter de son image, de sa renommée. Mais elle a préféré s'effacer pour céder la place aux vrais héros. Ceux pour qui marcher sans tomber peut déjà être un combat. Combat qu'elle filme avec distance et délicatesse, sans jamais céder au pathos et à l'impudeur.

• http://www.icimontreal.com

Ce cruel (...) constat, Sandrine Bonnaire (...) le livre à l'aide de brefs commentaires et d'un efficace montage alternant images de jeunesse et d'aujourd'hui. Jamais complaisant (...), ni voyeur (...), ELLE S'APPELLE SABINE s'avère un portrait sobre et touchant d'une autiste trentenaire, doublé d'un vibrant plaidoyer, dénué de pathos et de démagogie, en faveur d'un meilleur traitement de ce handicap.

• http://www.voir.ca

Docu is intimate but never transgressive, informative but never clinical. Bonnaire has made a powerful statement about the limits of love in the face of chronic debilitating illness and the crucial need for more centers where the patient, supportive staff seen here can give developmentally hampered residents the care they require.

• http://www.variety.com

Face à des images d'elle en Amérique, avant l'internement, Sabine éclate en sanglots. Elle se trouve belle. Par la grâce du cinéma, la pitié ou la honte se retournent en admiration. C'est une intimité troublante entre coeur filmant et corps filmé.

• http://www.revue-positif.net

Ça pourrait tourner au déballage racoleur, ça reste au contraire extrêmement digne et pudique. Il faut du courage et du talent pour dévoiler ainsi une part aussi intime de sa vie privée, en respectant autant ceux qui sont filmés que ceux qui regardent.

• http://www.fichesducinema.com