N.-Z. 2007. Comédie de Taika Waititi avec Loren Horsley, Jemaine Clement, Brian Sergent. Une jeune serveuse timide s'amourache d'un inadapté social qui s'entraîne pour se venger de la brute qui a ruiné son adolescence. Récit mélangeant mélancolie et moquerie. Scénario volontairement décousu. Réalisation modeste. Interprétation dans le ton. (sortie en salle: 29 juin 2007)
Une jeune serveuse timide s'amourache d'un inadapté social qui s'entraîne pour se venger de la brute qui a ruiné son adolescence. Récit mélangeant mélancolie et moquerie. Scénario volontairement décousu. Réalisation modeste. Interprétation dans le ton. (sortie en salle: 29 juin 2007)
Bien qu'originaire de la Nouvelle-Zélande, Taika Waititi a développé son premier long métrage dans le confort privilégié du Sundance Directors and Screenwriters Lab, à l'instar de Miranda July quelques années auparavant. Le ME AND YOU AND EVERYONE WE KNOW de cette dernière semble d'ailleurs avoir influencé EAGLE VS SHARK, tout comme NAPOLEON DYNAMITE et les autres films indépendants américains de cet acabit. On y retrouve en effet le même genre de personnages excentriques, de direction artistique volontairement kitsch et de mélange de mélancolie et de moquerie. Le scénario est quelque peu décousu, enfilant les vignettes sans véritable ligne directrice, mais l'ensemble demeure charmant. La réalisation, modeste, est agrémentée de quelques passages animés et d'une excellente trame sonore, composée de chansons du groupe néo-zélandais The Phoenix Foundation. Les différents acteurs adoptent uniformément le ton décalé du film, abordant avec sincérité les situations les plus absurdes.
Texte : Kevin Laforest
Aleksi K. Lepage - La Presse
Beaucoup moins cool et branché que son modèle NAPOLEON DYNAMITE, cette modeste production néo-zélandaise a réussi à conquérir le coeur des habitués du festival Sundance. C'est un film fin, dans les trois sens du terme: un film gentil, intelligent et pourtant mince, qui laisse sur une impression de flou et un sentiment d'inabouti. (...) Par ces chaleurs insoutenables, (...) EAGLE VS. SHARK, malgré sa mièvrerie facilement pardonnable, est une petite poche d'air frais.
James Greenberg - The Hollywood Reporter
EAGLE VS. SHARK, from Kiwi director Taika Waititi, is like the romantic version of NAPOLEON DYNAMITE. Story of a misfit couple sort of getting together features goofy characters doing not very much in painfully oddball situations. (...) In this sub-genre of Gen Y comedies, quirky has somehow come to mean dumb. Perhaps teens, especially guys, enjoy seeing people on screen who are not as smart as they are. It's the real revenge of the nerds.
Kevin Laforest - Voir
Bien que possédant toutes les caractéristiques du film indépendant américain typique (...), EAGLE VS. SHARK est en fait l'oeuvre d'un cinéaste néo-zélandais, Taika Waititi. (...) Avec ses personnages ringards, sa direction artistique volontairement kitsch et son ton oscillant constamment entre sincérité et moquerie, EAGLE VS. SHARK agacera certains, mais plaira aux amateurs de comédies excentriques.