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Délicate Sauvagerie (Savage Grace)

É.-U. 2007. Drame psychologique de Tom Kalin avec Julianne Moore, Eddie Redmayne, Stephen Dillane. Après le départ de son mari, une riche divorcée entretient une relation de plus en plus malsaine avec son fils. Fait divers scabreux traité sans faux-fuyant. Étonnante exploration du narcissisme et de la folie. Progression dramatique bien contrôlée. Mise en scène raffinée et expressive. Compositions magistrales d'E. Redmayne et J. Moore. (sortie en salle: 25 juillet 2008)

13 ans + (érotisme)
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Délicate Sauvagerie (Savage Grace)

13 ans + (érotisme) 13 ans + (érotisme)

É.-U. 2007. Drame psychologique de Tom Kalin avec Julianne Moore, Eddie Redmayne, Stephen Dillane.

Après le départ de son mari, une riche divorcée entretient une relation de plus en plus malsaine avec son fils. Fait divers scabreux traité sans faux-fuyant. Étonnante exploration du narcissisme et de la folie. Progression dramatique bien contrôlée. Mise en scène raffinée et expressive. Compositions magistrales d'E. Redmayne et J. Moore. (sortie en salle: 25 juillet 2008)

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Les Films Séville
New York, 1946. Barbara Daly, une femme à l'esprit vif issue d'un milieu modeste, épouse Brooks Baekeland, héritier de la fortune Bakelite Plastics. Au fil des ans, le fruit de leur union, Anthony, voit la relation d'amour-haine qu'entretiennent ses parents se dégrader. À la fin des années soixante, menant désormais une existence oisive en Europe, le couple finit par éclater. Pour la mère et son fils, c'est le début, ou peut-être l'aboutissement, d'une relation de plus en plus malsaine alimentée par le narcissisme de Barbara et les névroses d'Anthony.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Après le fascinant SWOON, dans lequel il se penchait sur l'affaire Leopold et Loeb (déjà évoquée dans THE ROPE d'Alfred Hitchcock, entre autres), SAVAGE GRACE confirme le goût de Tom Kalin pour les faits divers sordides. Par la même occasion, et en dépit des quinze années qui séparent les deux longs métrages, le cinéaste fait montre ici d'une maîtrise technique plus affirmée. Le scénario, sur les thèmes du narcissisme et de la folie, ne perd pas de temps à installer le couple Baekeland dans une dynamique conflictuelle mais passionnée, nous entraînant, à la suite d'un prologue new-yorkais un rien statique, dans les méandres d'un récit elliptique qui ne manque pas de dérouter. Qu'à cela ne tienne, le segment espagnol est particulièrement réussi et intègre habilement conflits, rupture et dérive. Le dernier acte, jusque dans son saisissant dénouement londonien, rappelle tant par le fond que la forme le meilleur de Joseph Losey (THE SERVANT, SECRET CEREMONY). La mise en scène, raffinée et expressive, peut cependant sembler compassée et prétentieuse. Néanmoins, Kalin a su mettre en valeur le travail d'interprètes inspirés. Les compositions d'Eddie Redmayne et de Julianne Moore, dans des rôles extrêmement exigeants, sont magistrales.

Texte : François Lévesque

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