Can. 2007. Comédie dramatique de Laurie Lynd avec Tom Cavanagh, Ben Shenkman, Noah Bernett. Un couple gay très rangé doit prendre en charge pour quelques mois un orphelin flamboyant et sans-gêne. Sujet d'une grande actualité traité sans originalité. Récit bien intentionné mais laborieux. Réalisation terne. Bonne interprétation. (sortie en salle: 7 décembre 2007)
Un couple gay très rangé doit prendre en charge pour quelques mois un orphelin flamboyant et sans-gêne. Sujet d'une grande actualité traité sans originalité. Récit bien intentionné mais laborieux. Réalisation terne. Bonne interprétation. (sortie en salle: 7 décembre 2007)
La paternité chez les couples de même sexe, sujet fort intéressant s'il en est, commence à être abordé de front dans un certain cinéma gay (BEAR CUB). BREAKFAST WITH SCOT loge définitivement à cette enseigne, avec les qualités et les défauts que ça suppose. D'une part, l'approche réaliste du couple sans histoire et monogame est rafraîchissante, et les angoisses du père malgré lui face aux perceptions de la société sont crédibles et bien amenées. D'autre part, le scénario, quoique bien intentionné, est souvent laborieux et manque de cohésion. La présentation terne du réalisateur Laurie Lynd laisse également perplexe. En effet, un personnage aussi coloré que Scot aurait mérité un traitement beaucoup plus expressif. On songera, en se désolant un peu, au beau souvenir que nous avaient laissés les plus inspirés MA VIE EN ROSE et BREAKFAST ON PLUTO. La distribution joue toutefois dans le ton voulu.
Texte : François Lévesque
Rachel Haller - Ici
De fait, sous les atours d'une bonne comédie familiale avec la dose d'humour (balourd) et de happy end de rigueur, BREAKFAST WITH SCOT se joue habilement des clichés. (...) Sans compter qu'il fallait oser l'enfant gai et le drapeau arc-en-ciel au milieu des patins. BREAKFAST WITH SCOT n'égale pas pour autant MA VIE EN ROSE, mais il divertit en toute intelligence.
Kevin Laforest - Voir
Convenu et prévisible du début à la fin, BREAKFAST WITH SCOT est réalisé sans grande vigueur par Laurie Lynd, qui donne au film un aspect très télévisuel. Mais malgré ces écueils, on n'arrive pas à rejeter en bloc cette oeuvre au coeur gros comme ça. Ceci est grandement attribuable à l'excellent trio central formé par Tom Cavanagh, Ben Shenkman et surtout Noah Bernett.
André Lavoie - Le Devoir
Non seulement cette comédie effectue bien des pirouettes pour se donner des allures plus familiales que subversives, mais le hockey devient le palais de glace des homosexuels incompris. D'un point de vue canadien, c'est plutôt révolutionnaire, admettons-le.