Can. 2007. Documentaire de Catherine Hébert . Aperçu des répercussions tragiques de la guerre civile qui ravage l'Ouganda du Nord depuis 20 ans. Film tourné dans la clandestinité. Drame présenté à hauteur d'homme. Caméra alerte captant tout autant l'horreur de la guerre que la beauté du pays et des gens. Témoignages bouleversants. (sortie en salle: 18 janvier 2008)
Aperçu des répercussions tragiques de la guerre civile qui ravage l'Ouganda du Nord depuis 20 ans. Film tourné dans la clandestinité. Drame présenté à hauteur d'homme. Caméra alerte captant tout autant l'horreur de la guerre que la beauté du pays et des gens. Témoignages bouleversants. (sortie en salle: 18 janvier 2008)
Récipiendaire du prix du public aux Rencontres internationales du documentaire de Montréal en 2007, ce film de Catherine Hébert lève le voile sur un coin du monde vers lequel peu de regards se tournent, bien que la situation y soit alarmante. Tourné dans la clandestinité, DE L'AUTRE CÔTÉ DU PAYS présente le drame de l'Ouganda de l'intérieur, à hauteur d'homme, à travers les bouleversants témoignages d'individus qui y sont plongés. La caméra, alerte, capte tout autant l'horreur de la guerre civile que la beauté du pays et des gens.
Texte : Kevin Laforest
Normand Provencher - Le Soleil
La cinéaste fait preuve d’une grande sensibilité. Sa caméra, discrète et respectueuse, accompagne des hommes et des femmes sur les lieux de l’horreur, où ils racontent les crimes commis par les rebelles. Pas seulement des meurtres, mais aussi des rapts d’enfants. Des petits envoyés en première ligne, sur les champs de batailles, après avoir été endoctrinés.
Alain De Repentigny - La Presse
L'ennemi n'est jamais montré, pas plus que les cadavres. Catherine Hébert laisse les images, superbes, parler d'elles-mêmes, se contentant d'insérer des courts textes à l'écran pour faire le lien entre les scènes. (...) Avec peu de moyens, Catherine Hébert signe un film d'une rare beauté qui pourrait faire oeuvre utile.
Odile Tremblay - Le Devoir
La cinéaste s'est placée à hauteur humaine, sans narration, donnant la parole aux enfants des rues, à une fillette qui marche sans fin pour trouver un endroit où dormir sans danger (...). La beauté des images, qui captent chaque malheur avec respect, ajoute une dimension poétique aux calamités mises en scène.
Martin Gignac - Ici
L’important ici est l’être humain qui souffre, ne croyant plus vraiment à l’espoir des beaux lendemains. Des plans rapprochés, des couleurs saturées et un montage ingénieux où le son est parfois absorbé dans l’incompréhension personnifient ces désillusions. Une digne gifle où les témoignages bouleversants combattent le mutisme.
Kevin Laforest - Voir
La caméra, alerte, saisit autant l'horreur de la situation que la beauté du pays et des gens. Ne faisant pas usage de narration, le film comporte plusieurs passages purement visuels, Hébert étant consciente que les images sont souvent plus évocatrices que les paroles.