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Coup fumant (Smokin' Aces)

G.-B. 2007. Thriller de Joe Carnahan avec Jeremy Piven, Ryan Reynolds, Alicia Keys. Un magicien de Las Vegas devient délateur après que le caïd qu'il cherchait à remplacer eut lancé des tueurs à gages à ses trousses. Intrigue tarabiscotée et capricieuse. Violence excessive et complaisante. Mise en scène fort dynamique. Interprétation colorée. (sortie en salle: 26 janvier 2007)

16 ans + (violence, langage vulgaire)
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Coup fumant (Smokin' Aces)

16 ans + (violence, langage vulgaire) 16 ans + (violence, langage vulgaire)

G.-B. 2007. Thriller de Joe Carnahan avec Jeremy Piven, Ryan Reynolds, Alicia Keys.

Un magicien de Las Vegas devient délateur après que le caïd qu'il cherchait à remplacer eut lancé des tueurs à gages à ses trousses. Intrigue tarabiscotée et capricieuse. Violence excessive et complaisante. Mise en scène fort dynamique. Interprétation colorée. (sortie en salle: 26 janvier 2007)

Primo Sparazza, le parrain de la mafia de Las Vegas, découvre que son protégé, le magicien vedette Buddy «Aces» Israel, fomente un complot visant sa destitution. Aussitôt, il met à ses trousses une armée de tueurs à gages, dont certains sont particulièrement sadiques. Ayant compris que les jours de Buddy sont comptés, les agents du FBI, qui ont placé Sparazza sous écoute électronique, proposent au magicien de le protéger, en échange de son témoignage contre tous les membres de la «familia» de la capitale du jeu. Mais le temps presse, car la horde de truands sanguinaires fonce déjà vers Lake Tahoe, où Israel a trouvé refuge dans la grande suite d'un hôtel, en compagnie de ses hommes de main.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Avec NARC, son premier long métrage, Joe Carnahan revisitait avec succès les grands films policiers des années 1970 tels THE FRENCH CONNECTION de William Friedkin. Cette fois-ci, Carnahan s'essaie à un genre plus récent, le film de gangster postmoderne, créé et popularisé par Quentin Tarantino (PULP FICTION) durant les années 1990. Carnahan applique plutôt bien la recette du maître: des dialogues mordants, un brin décalés; une mise en scène dynamique, qui ne lésine par sur les séquences d'action montées à la mitraille; une interprétation colorée, qui flirte avec le second degré; enfin, une bande sonore populaire, tonitruante, aux morceaux sélectionnés avec beaucoup de soin. Cela dit, Carnahan commet quelques bévues. Ainsi, la violence est présentée de manière trop complaisante et son intrigue se révèle tarabiscotée et capricieuse. Le principal problème de SMOKIN' ACES tient cependant à une malhabile rupture de ton: lancé sur des bases ironiques, le film se conclut en mode dramatique, dans un malheureux fatras d'explications.

Texte : Michel Defoy

Revue de presse

Shuffle Deals a Weak Hand

SMOKIN' ACES, a nihilistic slice of violent frivolity, is OCEAN'S 11 on crack. Twitchy, messy and uneven, it's an action flick that just won't shut up. The movie is somewhat saved by a smarttering of wacky minor characters and humorous bits of non-essential business, but they don't add up to a satisfying experience.

Coup fumant Joe Carnahan

Fatuous Piece of Nasty Nonsense

Four years ago, US writer-director Joe Carnahan gave us the tough and unsentimental cop drama NARC. Now he has followed it up with a fatuous piece of nasty nonsense without a smidgen of that film's intelligence. It's a smirkingly violent ensemble action-comedy that leaves a very strange taste in the mouth. (...) all we are offered is a stupid, ugly and boring picture with all the interest and subtlety of a PlayStation game, in which all the sketchily drawn characters are unconvincing ciphers.

Coup fumant Joe Carnahan

Lack of Substance

Perhaps Carnahan thought he would shock with his non-stop assault on the senses. True, there is plenty of colour and vigour to the shootout, but very little point. This is what is so disappointing about SMOKIN' ACES: a lot of money has been spent on something which is essentially vacuous and out-of-date. It's been correctly pointed out elsewhere that it has the feel of a Guy Ritchie film, and unfortunately the film in question is REVOLVER.

Coup fumant Joe Carnahan

Ketchup au sang

Pour raconter son histoire, Joe Carnahan (NARCO) a conçu un moule attrayant. On sent que chaque scène a été étudiée et filmée avec soin. (...) Rien à reprocher du côté de la cinématographie donc, si ce n'est que le réalisateur fait, grâce à son esprit méticuleux, l'apologie de la violence. Certaines scènes sont exagérément longues. Les personnages du bon et du mauvais côté de la force n'en finissent plus d'agoniser. C'est L'INCONNU DE LAS VEGAS de Steven Soderbergh, mais en plus cruel, plus sanglant, livré maladroitement. Et avec des acteurs (toute une brochette néanmoins) moins bien dirigés. Qui semblent parfois l'avoir pris vraiment trop au sérieux cette chasse au trésor. Dans bien des scènes, la prétention prend le dessus sur le plaisir. On trouve difficilement le ton entre la comédie noire ou l'histoire purement violente.

Coup fumant Joe Carnahan

In the Shadow of Tarantino

SMOKIN' ACES blows some cool smoke rings until it makes the very un-cool mistake of overstaying its welcome. Style and attitude, pegged to a baroque plot concerning an FBI plan to snare a key mob witness that attracts a virtual convention of world-class killers, burns up a lot of screen time but amounts to little more than some sensational scenes. (...) Much anticipated by fans of writer-director Joe Carnahan's (...) NARC (...), pic is far more under the sway of Quentin Tarantino's color-saturated bang-bang cinema than the helmer's previous work. Tarantino's shadow can be a dangerous thing: A better influence on Carnahan might have been author Elmore Leonard and his flair for weaving terrific story strands with vividly wrought characters.

Coup fumant Joe Carnahan

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