Contre Toute Esperance
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Contre toute espérance

G
2007 · Summit Circle (ang)
Alors qu'ils viennent d'acquérir la maison de leurs rêves, une téléphoniste et son conjoint sont accablés par la maladie et les congédiements massifs.
Solennel second volet d'une trilogie sur les vertus théologales. Scénario un brin manichéen prenant la forme d'une enquête. Traitement hermétique. Mise en scène d'une précision chirurgicale. Interprétation sobre et retenue.

L'avis de Mediafilm

Deuxième volet de la trilogie de Bernard Émond sur les vertus théologales (après LA NEUVAINE, sur la foi), CONTRE TOUTE ESPÉRANCE marque un étonnant recul. Pas tant sur le plan esthétique. Le savoir-faire du cinéaste, ainsi que le caractère indispensable de sa démarche exigeante et anti-spectaculaire, sont bien mis en valeur. Sur le plan du discours toutefois, on s'étonne du manque de nuance, voire de l'intransigeance et du manichéisme, dont fait preuve l'anthropologue de formation. Son portrait hermétique d'un monde ouvrier vertueux, opposé à celui, vénal, des actionnaires nantis, peut sembler un peu réducteur et forcé. La chose est d'autant plus étonnante que la palette des émotions des principaux personnages, très bien campés malgré le parti pris du silence qu'ils doivent défendre, est d'une richesse exceptionnelle. Et que la structure du scénario, qui prend la forme d'une enquête a posteriori des événements, est tout aussi maîtrisée que la photographie de Jean-Claude Labrecque.

Martin Bilodeau

Synopsis

(sortie en salle le 17 août 2007)

Année

2007

Genre

Drame psychologique

Durée

90 min.

Origine

Canada