É.-U. 2007. Thriller de Joby Harold avec Hayden Christensen, Jessica Alba, Terrence Howard. Alors qu'il subit une transplantation cardiaque, un jeune homme d'affaires bascule dans un état d'éveil anesthésique qui lui permet de tout ressentir sans pouvoir bouger. Prémisse originale donnant lieu à des développements extravagants. Quelques passages d'un sentimentalisme lourd. Réalisation manquant d'éclat. Interprétation assez solide. (sortie en salle: 30 novembre 2007)
Alors qu'il subit une transplantation cardiaque, un jeune homme d'affaires bascule dans un état d'éveil anesthésique qui lui permet de tout ressentir sans pouvoir bouger. Prémisse originale donnant lieu à des développements extravagants. Quelques passages d'un sentimentalisme lourd. Réalisation manquant d'éclat. Interprétation assez solide. (sortie en salle: 30 novembre 2007)
La prémisse de ce premier long métrage de Joby Jarold est indéniablement originale. Très peu connu, le phénomène médical ici décrit suscite d'entrée de jeu l'effroi. Malheureusement, cela ne dure que quelques secondes, Jarold délaissant vite cette prometteuse avenue pour plonger dans des développements extravagants, d'un onirisme convenu et d'un métaphysique souvent risible. En outre, certains passages dialogués adoptent un ton sentimental plutôt lourd, tandis que les coups de théâtre de cette sordide histoire de complot laissent pantois. Bien que soignée, la réalisation manque singulièrement d'éclat et de nerf, malgré le potentiel dramatique du sujet. Ce qui n'empêche toutefois pas les interprètes de livrer des performances senties.
Texte : Louis-Paul Rioux
Odile Tremblay - Le Devoir
Le scénario repose sur une excellente idée de départ (...). Le climat d'angoisse est d'abord au rendez-vous, mais sur un scénario si compliqué inutilement qu'on décroche bien vite. Et puis le film, tourné platement, rythmé à l'américaine, est souvent mal joué, surtout par (...) Christensen et (...) Alba, qui posent et sourient devant la caméra sans plonger dans leurs peurs et leurs émotions.
Marc-André Lussier - La Presse
Pour nourrir une intrigue qui emprunte (...) le caractère du thriller classique, Harold multiplie les invraisemblances. Il accouche ainsi d'une histoire à dormir debout dont le dénouement est carrément grotesque. Dommage. L'idée de départ était en effet d'une redoutable efficacité.
Wesley Morris - The Boston Globe
The movie tries going for a laugh or two. It even makes stabs at irony. But since none of the story is suspenseful, remotely believable, or, at the very least, cheaply entertaining, who cares? Watching Terrence Howard bring dignity to another part that doesn't deserve it got on my nerves, too. His character has "two mortgages, two ex-wives, and two ulcers" - and four malpractice suits. But he still looks like a million moral bucks.
Martin Gignac - Ici
La distribution (...) s'échange des phrases senties sur le sens de l'existence en conversant allègrement avec l'au-delà. Ces élans métaphysiques prétentieux et ce récit construit en suspense ne font pourtant jamais oublier la faible consistance de la trame narrative.
Kevin Laforest - Voir
(...) la réaction principale que suscite ce thriller médical est la dérision. Joby Harold (...) multiplie les rebondissements abracadabrants et rate plusieurs des effets qu'il tente. (...) Les talents limités de l'interprète d'Anakin Skywalker et de la femme invisible des 4 FANTASTIQUES rendent (...) l'ensemble encore plus ridicule et indigeste.