É.-U. 2007. Thriller de James Wan avec Kevin Bacon, Garrett Hedlund, Kelly Preston. Un père de famille sans histoire cherche à se venger des jeunes qui ont tué son fils adolescent lors du rite d'initiation d'un gang de rue. Illustration ultraviolente et vaine de la loi du Talion. Scénario pétri d'incohérences. Mise en scène tape-à-l'oeil. Quelques scènes d'action bien troussées. Acteurs livrés à eux-mêmes. (sortie en salle: 31 août 2007)
Un père de famille sans histoire cherche à se venger des jeunes qui ont tué son fils adolescent lors du rite d'initiation d'un gang de rue. Illustration ultraviolente et vaine de la loi du Talion. Scénario pétri d'incohérences. Mise en scène tape-à-l'oeil. Quelques scènes d'action bien troussées. Acteurs livrés à eux-mêmes. (sortie en salle: 31 août 2007)
Cette apologie ultraviolente de la loi du Talion, adaptée d'un roman de Brian Garfield (DEATH WISH) illustre le dérapage d'un homme ordinaire qui, renonçant aux valeurs qui dictaient sa conduite en société, succombe à la logique des mécréants qui ont causé son malheur. Le spectateur, témoin oculaire privilégié, devient en quelque sorte, par un effet d'identification pervers, le complice muet de ce justicier urbain. C'est là le seul aspect réussi de ce DEATH SENTENCE défectueux signé James Wan, auteur du cultissime film d'horreur SAW. Son style tape-à-l'oeil, avec une caméra qu'il semble agiter tel un hochet, ne parvient pas à masquer les incohérences du scénario. Les acteurs, abandonnés à eux-mêmes, sont forcés de se mettre en bouche des dialogues risibles. Reste, au final, deux ou trois séquences d'action assez bien troussées. Mais à quoi bon?
Texte : Michel Defoy