Fr. 2007. Drame policier de Julien Leclercq avec Albert Dupontel, Marie Guillard, Marthe Keller. Alors qu'il enquête sur le meurtre d'une jeune immigrée clandestine, un policier taciturne remonte la piste de l'assassin de sa femme et collègue. Polar futuriste inutilement compliqué et confus par moments. Photographie et direction artistique très soignées. Combats bien chorégraphiés. Mise en scène exagérément stylisée. A. Dupontel convaincant.
Alors qu'il enquête sur le meurtre d'une jeune immigrée clandestine, un policier taciturne remonte la piste de l'assassin de sa femme et collègue. Polar futuriste inutilement compliqué et confus par moments. Photographie et direction artistique très soignées. Combats bien chorégraphiés. Mise en scène exagérément stylisée. A. Dupontel convaincant.
Après un début sur des chapeaux de roues fort prometteur, ce polar high tech aux petits airs de MINORITY REPORT perd tout son intérêt. La photographie soignée et la direction artistique recherchée ne sont pas en cause. La faute en incombe surtout au scénario faible, inutilement compliqué, voire confus. À la mise en scène, Julien Leclercq affiche d'indéniables compétences techniques à coups d'angles de prises de vues très travaillés. Mais à force de privilégier la forme sur le fond, CHRYSALIS apparaît comme un long exercice de style vain et ennuyeux. Néanmoins, les combats chorégraphiés par le cascadeur et acteur Alain Figlarz rivalisent d'efficacité avec ceux des productions américaines. Face à une Marthe Keller inquiétante de froideur, Albert Dupontel s'avère des plus convaincants en flic taciturne.
Texte : Olivier Lefébure