Fr. 2007. Film à sketches de collectif avec Émilie Dequenne, Jérémie Segard, David Cronenberg. Trente-quatre brèves histoires autour du thème de la salle de cinéma à travers le monde. Hommage inégal mais festif au septième art par des réalisateurs émérites issus de 25 pays. Passages tour à tour émouvants, hilarants ou prétentieux. Fascinant amalgame de signatures. Distribution prestigieuse. (sortie en salle: 25 avril 2008)
Trente-quatre brèves histoires autour du thème de la salle de cinéma à travers le monde. Hommage inégal mais festif au septième art par des réalisateurs émérites issus de 25 pays. Passages tour à tour émouvants, hilarants ou prétentieux. Fascinant amalgame de signatures. Distribution prestigieuse. (sortie en salle: 25 avril 2008)
Fascinant concentré de styles, d'histoires et d'univers, CHACUN SON CINÉMA témoigne avant tout de la richesse et de la diversité des cinémas nationaux. Certains réalisateurs, tel le Mexicain Alejandro Gonzalez Inarritu (BABEL), y signent d'émouvantes fictions. D'autres, comme le Palestinien Elia Suleiman (INTERVENTION DIVINE) et le Canadien David Cronenberg (EASTERN PROMISES), se mettent en scène dans des situations hilarantes, mais désespérées. Le collage, cela dit, est inégal, comme en font foi les apports prétentieux et ratés de l'Égyptien Youssef Chahine (LE DESTIN) et de l'Américain Michael Cimino (THE DEER HUNTER). Seule femme invitée, la Néo-Zélandaise Jane Campion (THE PIANO) y va d'une fantaisie peu mémorable. Enfin, une distribution de prestige s'illustre dans cet hommage original, mais somme toute plutôt pessimiste, au septième art.
Texte : Manon Dumais
Marc-André Lussier - La Presse
(...) tous les cinéastes ont (...) travaillé autour d’un même thème avec les mêmes contraintes (et) devaient produire un film d’une durée de trois minutes en évoquant le thème de la salle de cinéma. (...) Il résulte de cette collection un film étonnant, très révélateur des personnalités distinctes de ces cinéastes de renom.
Carlos Gomez - Le Journal du dimanche
Imaginé par Gilles Jacob pour célébrer le 60e anniversaire du Festival qu'il préside, CHACUN SON CINÉMA est le plus bel hommage qui pouvait être fait à cet art séculaire. Un bout à bout de films ludiques, poétiques, émouvants et modernes, pour dire la richesse d'inspiration qui fait le cinéma d'aujourd'hui.
Jean-Luc Douin - Le Monde
Gilles Jacob a eu la bonne idée de ne dévoiler le nom de l'auteur qu'à l'issue de chacun des films, ce qui permet de jouer (...) à la devinette cinéphilique. Certains sont identifiables d'emblée, pas seulement grâce à la présence du signataire à l'image, (...) mais parce que l'auteur imprime (...) sa marque, son ton, ses préoccupations.
Vincent Ostria - L'Humanité
(Ce) film à sketches réunit un panel de réalisateurs célèbres, qui ont été priés de plancher sur le même sujet en trois minutes: la salle de cinéma. Thème quasi nostalgique. (...) tous se sont acquittés de leur tâche avec plus ou moins de narcissisme, de révérence, d’humour, ou d’originalité.
Pascal Mérigeau - Le Nouvel Observateur
Gilles Jacob (...) est tombé juste, cela se voit et cela s'entend d'emblée et, plus étonnant, l'impression perdure tout au long des 122 minutes de projection. Au rythme de trois minutes par film, cela passe vite, très vite, et quand une contribution se révèle faiblarde, elle dure si peu qu'elle est oubliée aussitôt.