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Ce que mes yeux ont vu

Fr. 2007. Thriller de Laurent de Bartillat avec Sylvie Testud, James Thierrée, Jean-Pierre Marielle. Une étudiante en histoire de l'art enquête sur l'identité d'une femme mystérieuse montrée de dos dans plusieurs toiles d'Antoine Watteau. Énigme insolite et poétique, parfois alambiquée. Mise en scène soignée aux nombreuses références picturales. Jeu convaincant de S. Testud. (sortie en salle: 24 juillet 2009)

Général
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Ce que mes yeux ont vu (Ce que mes yeux ont vu)

Général Général

Fr. 2007. Thriller de Laurent de Bartillat avec Sylvie Testud, James Thierrée, Jean-Pierre Marielle.

Une étudiante en histoire de l'art enquête sur l'identité d'une femme mystérieuse montrée de dos dans plusieurs toiles d'Antoine Watteau. Énigme insolite et poétique, parfois alambiquée. Mise en scène soignée aux nombreuses références picturales. Jeu convaincant de S. Testud. (sortie en salle: 24 juillet 2009)

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Quelle était l'identité de cette femme, toujours montrée de dos, dans plusieurs des toiles du peintre Antoine Watteau (1684-1721)? La question hante Lucie, étudiante en histoire de l'art. Faisant fi des réticences de son directeur de thèse et de ses propres ennuis financiers, la jeune femme se lance dans une longue enquête, aidée par Vincent, un sourd-muet qui fait la manche devant le centre de photocopies où elle travaille. Mais leur complicité étrange est brutalement éprouvée lorsqu'un accident plonge ce dernier dans le coma. Il venait de fournir à Lucie un indice important, contenu dans un tableau de Gilles-Marie Oppenord, un peintre peu connu. Or, cette toile est justement sur le point d'être mise aux enchères.

L’AVIS DE MEDIAFILM

L'histoire de l'art regorge de mystères insolites. L'existence d'Antoine Watteau en est un. Pour son premier long métrage, Laurent de Bartillat, lui-même diplômé des Beaux-Arts, a pris prétexte des zones d'ombres de l'existence de ce fondateur du mouvement rococo pour imaginer un thriller psychologique farci de références picturales. Le scénario un peu alambiqué prend la forme d'une course à relais où l'héroïne, personnage du 21e siècle, fait équipe avec un limier anachronique, qui semble tout droit sorti d'un tableau de Watteau. Si ce parti pris poétique ne manque pas d'audace, le résultat, bien que soigné, n'est pas toujours crédible. Qu'à cela ne tienne, Sylvie Testud offre une solide performance en chercheure au tempérament fiévreux et opiniâtre.

Texte : André Lavoie

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