É.-U. 2007. Comédie de Sean McNamara avec Skyler Shaye, Janel Parrish, Nathalia Ramos. Quatre adolescentes, amies depuis l'enfance, découvrent à leur entrée au secondaire un univers hostile formé de petites cliques. Production prévisible et racoleuse inspirée d'une série de jouets pour enfants. Univers stéréotypé et superficiel. Personnages caricaturaux. Réalisation approximative. Interprétation dynamique. (sortie en salle: 3 août 2007)
Quatre adolescentes, amies depuis l'enfance, découvrent à leur entrée au secondaire un univers hostile formé de petites cliques. Production prévisible et racoleuse inspirée d'une série de jouets pour enfants. Univers stéréotypé et superficiel. Personnages caricaturaux. Réalisation approximative. Interprétation dynamique. (sortie en salle: 3 août 2007)
Vendues à plus de 120 millions d'exemplaires à travers le monde, inspiratrices de dessins animés et d'objets de mode enfantine, les poupées Bratz envahissent le cinéma dans cette oeuvre racoleuse et poussive réalisée de façon brouillonne par Sean McNamara (RAISE YOUR VOICE). À l'instar des héroïnes de THE SISTERHOOD OF THE TRAVELLING PANTS, dont les aventures littéraires avaient précédé leur débarquement au cinéma, les demoiselles BRATZ peuvent, elles aussi, compter sur un auditoire de jeunes filles conquises d'avance. Or, leurs chances de séduire les néophytes sont inversement proportionnelles. Et pour cause: le scénario bâclé et prévisible accumule les clichés et les stéréotypes ethniques, qu'il enveloppe dans un univers rose bonbon à donner la nausée. L'attention portée aux vêtements des jeunes filles n'aide pas non plus à extraire le film de la publicité. Quant aux jeunes interprètes, leur dynamisme ne saurait suppléer au manque de profondeur des personnages qu'elles défendent.
Texte : Helen Faradji
Anabelle Nicoud - La Presse
BRATZ est un film relativement mal construit. D'un plan à l'autre, les coiffures des personnages changent (sans raison), le scénario multiplie les invraisemblances (...). Certes, le film s'adresse à un public pré-adolescent, mais est-ce une raison pour lui ôter toute forme d'intelligence?
Martin Gignac - Ici
Pendant que les garçons s’amusent au cinéma avec TRANSFORMERS, les filles peuvent faire de même avec BRATZ. D’un côté comme de l’autre, c’est peine perdue. L’absence d’histoire est propice à vendre des milliers de poupées. (...) Les interprètes offrent une belle spontanéité (...) et la réalisation est plutôt énergique, mais c’est loin d’être suffisant pour faire tomber les clichés.