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Bon Dimanche (First Sunday)

É.-U. 2007. Comédie policière de David E. Talbert avec Ice Cube, Tracy Morgan, Katt Williams. Pour des motifs distincts, deux petits escrocs décident de cambrioler l'église de leur quartier défavorisé. Péripéties éculées véhiculant de nombreux stéréotypes raciaux. Touches mélodramatiques plaquées. Réalisation primaire. Interprétation sincère. (sortie en salle: 11 janvier 2008)

Général
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Bon Dimanche (First Sunday)

Général Général

É.-U. 2007. Comédie policière de David E. Talbert avec Ice Cube, Tracy Morgan, Katt Williams.

Pour des motifs distincts, deux petits escrocs décident de cambrioler l'église de leur quartier défavorisé. Péripéties éculées véhiculant de nombreux stéréotypes raciaux. Touches mélodramatiques plaquées. Réalisation primaire. Interprétation sincère. (sortie en salle: 11 janvier 2008)

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Réalisation :
Durell et LeeJohn, amis paumés, irresponsables et sans-le-sou d'un quartier défavorisé de Baltimore, ne parviennent jamais à rester très longtemps loin des tribunaux correctionnels. À nouveau, rien ne va plus dans leurs vies. Durell risque en effet de voir son fils déménager à Atlanta si son ex-épouse ne parvient pas à payer le loyer. LeeJohn, de son côté, doit rembourser une dette à des criminels à la suite d'une arnaque qui a mal tourné. Par un concours de circonstances, les deux potes en viennent à dévaliser l'église de leur quartier. Mais ils se sont faits coiffer au poteau, car l'argent a disparu. Voyant leur plan échouer si lamentablement, Durell et LeeJohn improvisent en désespoir de cause une laborieuse prise d'otages.

L’AVIS DE MEDIAFILM

En 1955, Michael Curtiz racontait, dans WE'RE NO ANGELS, l'histoire de trois évadés de prison décidant de venir en aide à une famille d'honnêtes commerçants qu'ils avaient initialement planifié de détrousser. FIRST SUNDAY propose l'antithèse de cette prémisse. Ce sont en effet les braves paroissiens de l'église qui, par charité chrétienne, choisiront d'aider les deux hommes qui tentent, bien maladroitement, de les retenir en otage. Là s'arrête la comparaison car, aussi improbable que soit le postulat, le premier film prouvait qu'il est possible d'en tirer la matière d'une comédie fort efficace. Rien de tel dans ce triste ersatz, où les rires se font rares. Le scénario s'encombre par ailleurs d'éléments mélodramatiques pour le moins plaqués qu'une réalisation primaire n'arrive pas à faire passer, voire à adoucir. Le message religieux, comme le ton, est d'une lourdeur assommante. Dans pareil contexte de promotion des valeurs humaines, on s'explique mal les nombreux stéréotypes raciaux qui émaillent le récit. Le ratage est d'autant plus navrant qu'il gaspille une distribution expérimentée et sincère.

Texte : François Lévesque

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