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Balles en feu (Balls of Fury)

É.-U. 2007. Comédie sportive de Robert Ben Garant avec Dan Fogler, Christopher Walken, Maggie Q. Un ancien champion de ping-pong est recruté par le FBI pour infiltrer le gang d'un caïd chinois qui organise des tournois clandestins. Récit farfelu mais très mince, s'essoufflant dans le dernier tiers. Plusieurs gags tombant à plat. Quelques moments de franche dérision. Réalisation compétente. Interprétation colorée. (sortie en salle: 24 août 2007)

Général
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Balles en feu (Balls of Fury)

Général Général

É.-U. 2007. Comédie sportive de Robert Ben Garant avec Dan Fogler, Christopher Walken, Maggie Q.

Un ancien champion de ping-pong est recruté par le FBI pour infiltrer le gang d'un caïd chinois qui organise des tournois clandestins. Récit farfelu mais très mince, s'essoufflant dans le dernier tiers. Plusieurs gags tombant à plat. Quelques moments de franche dérision. Réalisation compétente. Interprétation colorée. (sortie en salle: 24 août 2007)

Année :
Durée :
Réalisation :
Pays :
Distributeur :
Alliance Vivafilm
Randy Daytona, ex-champion de ping-pong à la retraite depuis sa défaite cuisante aux Jeux de Séoul en 1988, se laisse convaincre par Rodriguez, un agent du FBI, de participer à un tournoi illégal. Celui-ci est organisé par Feng, un caïd soupçonné de trafic d'armes, dont on ne connaît pas le visage, et qui a autrefois causé la mort du père de Randy. Pour remettre à niveau le pongiste, aujourd'hui débraillé et ventripotent, Rodriguez fait appel à un restaurateur aveugle expert en ping-pong et à la nièce sexy de ce dernier, lesquels ont tous deux un compte à régler avec Feng. Ayant eu vent des progrès de Randy, le puissant mafieux l'invite dans son domaine secret en Amérique Centrale pour le faire participer à son fameux tournoi. Sans toutefois l'aviser que les concurrents défaits seront froidement mis à mort.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Les auteurs de RENO 911: MIAMI (et coscénaristes de NIGHT AT THE MUSEUM) récidivent avec cette pochade farfelue sur les univers croisés des fanatiques de ping-pong et des adeptes d'arts martiaux. Quelques idées incongrues et des moments de franche dérision ponctuent un récit très mince, qui se disperse et s'essouffle au dernier tiers. Il faut dire que le réalisateur, malgré d'indéniables compétences techniques, a tendance à étirer ses gags, au point de leur faire perdre tout impact. Du reste, l'humour ne vole pas toujours très haut, les coups dans les parties étant légion tout au long du film. Dan Fogler compose néanmoins un anti-héros bedonnant assez sympathique, face à un Christopher Walken délicieusement ridicule dans des costumes extravagants à la Madame Butterfly. Mais le vétéran James Hong leur vole souvent la vedette en vieux sage aveugle à côté de ses pompes.

Texte : Louis-Paul Rioux

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