É.-U. 2007. Thriller de Terry George avec Joaquin Phoenix, Mark Ruffalo, Jennifer Connelly. À la recherche du chauffard qui a tué son fils, un homme engage un avocat sans savoir que celui-ci est le responsable du crime. Récit intimiste, parfois simpliste. Quelques lourdeurs et coïncidences forcées. Mise en scène fonctionnelle. Interprètes de talent. (sortie en salle: 26 octobre 2007)
À la recherche du chauffard qui a tué son fils, un homme engage un avocat sans savoir que celui-ci est le responsable du crime. Récit intimiste, parfois simpliste. Quelques lourdeurs et coïncidences forcées. Mise en scène fonctionnelle. Interprètes de talent. (sortie en salle: 26 octobre 2007)
Après deux films à saveur politique (SOME MOTHER'S SON, HOTEL RWANDA), le cinéaste d'origine irlandaise Terry George s'engage sur un terrain plus intime à travers cette histoire tragique campée dans le décor bucolique du Connecticut rural. Inspiré d'un roman de John Burnham Schwartz, qui en a cosigné l'adaptation avec le réalisateur, le film décrit un père sous l'emprise d'un oppressant désir de vengeance, sans espoir d'assouvissement. Cependant, cet état psychologique est illustré de façon parfois simpliste, et mis en relief par une série de coïncidences qui relèvent moins du hasard que des lourdeurs du scénario. De plus, divers effets de montage viennent constamment lier la douleur de la victime à l'angoisse du coupable, donnant à la mise en scène une allure fonctionnelle, quasi mécanique. Heureusement que Joaquin Phoenix et surtout Mark Ruffalo, en chauffard meurtrier, apportent au film son véritable supplément d'âme.
Texte : André Lavoie
Rachel Haller - Ici
Sans être simpliste, AU BOUT DE LA ROUTE n’atteint (...) pas la finesse et la puissance de (...) LA CHAMBRE DU FILS dans son autopsie du deuil. Ni celles de (...) LA JEUNE FILLE ET LA MORT dans la collision entre victime et bourreau. Mais il s’en tire honorablement, au prix de quelques longueurs et excès de larmes. (...) Bref, un film sans prétention mais agréable à regarder.
Wesley Morris - The Boston Globe
The real problem with this movie isn't its trashy side - the "Death Wish" stuff is actually suspenseful. It's the creepy note of causal judgment that hangs over it concerning the potential nightmare of parental visitation and enforcer ex-wives.
Manon Dumais - Voir
Sans avoir la finesse d'un Todd Field (...) ou d'un Iñarritù (...), le réalisateur de HÔTEL RWANDA signe une intéressante étude de caractères. Ainsi, l'éloignement entre Ethan et Grace (...) est dépeint avec sensibilité et crédibilité, de même que l'effondrement graduel de Dwight. Sujet oblige, le spectateur en sera quitte pour des litres et des litres de larmes.