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Astérix aux Jeux Olympiques

Fr. 2007. Comédie fantaisiste de Frederic Forestier, Thomas Langmann avec Gérard Depardieu, Clovis Cornillac, Stéphane Rousseau. Des Gaulois hostiles à César participent aux Jeux Olympiques afin de prouver à ce dernier leur supériorité sur les Romains. Comédie incohérente et poussive. Graves problèmes de continuité. Réalisation confuse. G. Depardieu plutôt en forme. (sortie en salle: 8 juillet 2008)

Général
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Astérix aux Jeux Olympiques (Astérix aux Jeux Olympiques)

Général Général

Fr. 2007. Comédie fantaisiste de Frederic Forestier, Thomas Langmann avec Gérard Depardieu, Clovis Cornillac, Stéphane Rousseau.

Des Gaulois hostiles à César participent aux Jeux Olympiques afin de prouver à ce dernier leur supériorité sur les Romains. Comédie incohérente et poussive. Graves problèmes de continuité. Réalisation confuse. G. Depardieu plutôt en forme. (sortie en salle: 8 juillet 2008)

Astérix et Obélix acceptent de participer aux Jeux Olympiques, qui se tiendront devant Jules César. Leur objectif: prouver aux Romains la supériorité des Gaulois et par la même occasion aider Alafolix, un jeune habitant de leur village, à gagner la main d'une princesse grecque promise à Brutus, le fils de César. Refusant cette union arrangée par son père, la jeune femme a déclaré qu'elle épousera le vainqueur des jeux. Mais pour que le destin s'aligne sur son désir, l'aide des deux irréductibles Gaulois est indispensable. Des complications surviennent lorsque Brutus, découvrant la source de la puissance d'Astérix, Obélix et Alafolix, les fait disqualifier pour dopage.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Pourvus du plus gros budget de l'histoire du cinéma français, Frédéric Forestier et Thomas Langmann ont cédé à toutes les facilités et réalisé à partir d'une bande dessinée de René Goscinny et Albert Uderzo une comédie incohérente et poussive. De fait, on s'explique mal l'ineptie du scénario qui, malgré quelques anachronismes plaisants (le dopage dans le sport, par exemple), présente de graves problèmes de continuité, stagnant ici, déboulant là, sans flux régulier. De toute évidence, la réalisation à deux têtes a amplifié le problème. Également coscénariste et coproducteur, Langmann semble avoir imposé sur le plateau une volonté incompatible avec celle de Forestier, architecte visuel du film, et finalement le seul, dans cette débâcle, à mériter quelque compliment. La facture est en effet assez stimulante, très proche de l'esprit de la bande dessinée. Le Québécois Stéphane Rousseau, sur qui repose le premier acte du film, s'efface rapidement devant Gérard Depardieu, plutôt en forme dans les braies d'Obélix.

Texte : Martin Bilodeau

Revue de presse

Moins vite, moins haut, moins fort...

Les coréalisateurs (...), qui cosignent aussi ce scénario exsangue, semblent avoir été un peu dépassés par l'ampleur d'une superproduction dans laquelle on a clairement misé sur l'emballage plutôt que sur le contenu. Quelques bons gags (...) ne suffisent pas à sauver la mise d'un film qui (...) se révèle franchement un peu vieux jeu.

Astérix aux Jeux Olympiques Frédéric Forestier, Thomas Langmann

Potion tragique

Les anachronismes nazebroques (...) tapissent les tunnels d'ennui générés par le cabotinage d'un Benoît Poelvoorde qui a bien du mal à cacher son envie de quitter chaque scène en hurlant de détresse. (...) Le vide sidérant que laissent ces deux heures de bruit confirme au moins que le pouvoir économique (...) œuvre d’arrache-pied à l’abêtissement des foules.

Astérix aux Jeux Olympiques Frédéric Forestier, Thomas Langmann

Action molle dans décor moche

ASTÉRIX AUX JEUX OLYMPIQUES se révèle un spectacle assez médiocre. En tout cas (...) moins désopilant et vif que le deuxième opus (...). Il devrait y avoir du sport, mais le rythme est plan-plan. C'est fâcheux (...) pour une histoire qui carbure à la potion magique. (...) Reste l'incontrôlable Poelvoorde qui (...) parvient de temps à autre à faire rire.

Astérix aux Jeux Olympiques Frédéric Forestier, Thomas Langmann

Catastrophix

(...) un scénario bâclé aux gags rares et poussifs, Clovis Cornillac qui succède - sans parvenir à le faire oublier - à Christian Clavier, des effets spéciaux réussis mais déjà vus. (...) seuls tirent leur épingle du jeu le toujours plaisant Benoît Poelvoorde en Brutus et, surtout, Alain Delon, impérial à souhait dans l’autodérision.

Astérix aux Jeux Olympiques Frédéric Forestier, Thomas Langmann

Une Potion pas très gauloise

(...) ni vraiment très original ni vraiment délirant. (...) un manque de rythme sérieux mais des scènes spectaculaires comme la course de chars, des décors de peplum, la figuration de sportifs de renom (...). Les tout-petits aimeront ce livre d’images animé en Technicolor, les autres(...). Mais, par Toutatis, que le temps paraît long!

Astérix aux Jeux Olympiques Frédéric Forestier, Thomas Langmann

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