Can. 2007. Drame psychologique de Kari Skogland avec Ellen Burstyn, Christine Horne, Cole Hauser. Une vieille femme au tempérament rebelle et à la santé chancelante se remémore divers moments tumultueux de son existence. Récit touffu d'après le roman de Margaret Laurence. Allers-retours dans le temps nombreux et lourds. Réalisation conventionnelle. Jeu convaincant d'E. Burstyn. (sortie en salle: 9 mai 2008)
Une vieille femme au tempérament rebelle et à la santé chancelante se remémore divers moments tumultueux de son existence. Récit touffu d'après le roman de Margaret Laurence. Allers-retours dans le temps nombreux et lourds. Réalisation conventionnelle. Jeu convaincant d'E. Burstyn. (sortie en salle: 9 mai 2008)
La trame narrative touffue du roman à succès de Margaret Laurence, publié en 1964, a visiblement séduit la cinéaste Kari Skogland. Ponctué de flashbacks visant à illustrer l'opiniâtreté de cette vieille dame indigne, THE STONE ANGEL devient cependant vite lassant car le procédé est utilisé à satiété, associé en outre à un symbolisme trop appuyé. Ce parcours d'une vie de passions et de colères aveuglantes apparaît si chargé qu'il aurait été mieux servi sous forme de mini-série. La mise en scène épouse d'ailleurs l'esthétique lisse et conventionnelle de ce genre de production télévisuelle. De plus, les situations dramatiques se bousculent à un rythme effréné, si bien que les personnages, sans grande épaisseur, vieillissent parfois en un clin d'oeil. Ellen Burstyn se glisse toutefois avec aisance et conviction dans le peau de cette vieille femme marquée par les regrets, tout comme Christine Horne, qui campe le même personnage dans sa radieuse jeunesse.
Texte : André Lavoie
Aleksi K. Lepage - La Presse
Comme l'immense majorité des adaptations de romans au cinéma, celle-ci, signée Kari Skogland, n'est pas sans défaut. C'est un peu lent, c'est un peu long. (...) THE STONE ANGEL est un film conventionnel, très bien fait mais sans surprise.
Eddie Cockrell - Variety
(...) Kari Skogland draws a fiery perf from vet Burstyn and a beguiling one from Christine Horne (...). Yet the book's sheer GIANT-like scope necessitates generational cross-cutting that's both rushed and cluttered; pic would have have been better served as a more leisurely miniseries. Tech credits are vivid.
André Lavoie - Le Devoir
Pour de nombreux Canadiens anglais, THE STONE ANGEL a constitué une lecture obligatoire pendant leurs années de collège. Le film de Kari Skogland ressemble à un devoir scolaire exécuté avec la dévotion d'une première de classe. Celle qui ne veut déplaire à personne, même quand vient le moment de faire du cinéma.