É.-U. 2007. Comédie musicale de Julie Taymor avec Jim Sturgess, Evan Rachel Wood, Joe Anderson. Les tribulations sentimentales et politiques d'un groupe de jeunes artistes marginaux à New York au cours des années 1960. Évocation vibrante d'une période fébrile de l'histoire américaine, inspirée des chansons des Beatles. Récit parfois décousu mais d'une grande fraîcheur. Arrangements somptueux des succès du groupe. Numéros musicaux spectaculaires. Interprétation vivante. (sortie en salle: 14 septembre 2007)
Les tribulations sentimentales et politiques d'un groupe de jeunes artistes marginaux à New York au cours des années 1960. Évocation vibrante d'une période fébrile de l'histoire américaine, inspirée des chansons des Beatles. Récit parfois décousu mais d'une grande fraîcheur. Arrangements somptueux des succès du groupe. Numéros musicaux spectaculaires. Interprétation vivante. (sortie en salle: 14 septembre 2007)
Après TITUS et FRIDA, Julie Taymor affiche à nouveau dans ACROSS THE UNIVERSE son goût pour l'excès et la flamboyance. Loin de se limiter à la simple utilisation des chansons des Beatles, le scénario de cette ambitieuse comédie musicale puise son inspiration dans les textes desdites chansons, ainsi que dans la tumultueuse époque de leur création. Ainsi, le film évoque fidèlement l'esprit contestataire de cette décennie agitée, avec à la clé un discours antimilitariste parfois peu subtil, défaut mineur d'un film qui s'inscrit dans la continuité de HAIR. L'intrigue, plutôt décousue, est néanmoins pertinente et d'une grande fraîcheur. En outre, les numéros musicaux sont spectaculaires et les arrangements des chansons, particulièrement somptueux. Celles-ci sont interprétées avec conviction par de jeunes acteurs peu connus mais fort séduisants, dont l'énergie contagieuse irradie.
Texte : André Lavoie
Aleksi K. Lepage - La Presse
C'est un film (...) excessif, jouissif, coloré, allumé (...). C'est aussi un défi, parce qu'avec des prémisses pareilles, on avait parfaitement droit de craindre un ratage. Un défi, donc, bien relevé par une cinéaste brillante, des acteurs enthousiastes (...), des chorégraphes passionnés.
André Lavoie - Le Devoir
Julie Taymor ne manque pas d'ambition dans cette chronique des années 1960, ratissant très large (...) pour embrasser une décennie agitée et fébrile. Et cette fébrilité contamine sans cesse sa mise en scène, prétexte à des chorégraphies grandioses. (...) Ce sont autant de moments magiques qui célèbrent le génie musical [du] groupe.