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30 Jours en enfer (30 Days of Night)

N.-Z. 2007. Drame d'horreur de David Slade avec Josh Hartnett, Melissa George, Ben Foster. Plongée dans l'obscurité pendant trente jours, la population d'un village d'Alaska doit se défendre contre des vampires. Prémisse intéressante mais mal exploitée. Dialogues risibles. Mise en scène conventionnelle. Photographie soignée. Jeu rigide des acteurs. (sortie en salle: 19 octobre 2007)

13 ans + (violence, horreur)
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30 Jours en enfer (30 Days of Night)

13 ans + (violence, horreur) 13 ans + (violence, horreur)

N.-Z. 2007. Drame d'horreur de David Slade avec Josh Hartnett, Melissa George, Ben Foster.

Plongée dans l'obscurité pendant trente jours, la population d'un village d'Alaska doit se défendre contre des vampires. Prémisse intéressante mais mal exploitée. Dialogues risibles. Mise en scène conventionnelle. Photographie soignée. Jeu rigide des acteurs. (sortie en salle: 19 octobre 2007)

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Réalisation :
Le paradis des vampires mangeurs d'hommes se situe à Barrow, en Alaska. Et pour cause: à l'approche du solstice d'hiver, la petite ville plonge dans l'obscurité totale pendant trente jours. Alors qu'une partie de la population quitte l'endroit pour aller vivre temporairement plus au sud, une poignée de visiteurs indésirables débarquent avec tout bagage leurs crocs acérés. Il revient au shérif Eben Oleson d'empêcher ces créatures de la nuit de se nourrir de ses protégés. Avec l'aide de son épouse, qui vient de le quitter, et des résidents apeurés de son patelin, il va multiplier les ruses afin de maintenir les vampires à distance. Du moins jusqu'au retour du soleil.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Le film de vampire, genre increvable, n'est toutefois pas facile à renouveler. En fait foi cette production racoleuse, campée dans un espace-temps prometteur - sorte de tout-compris pour créatures de la nuit - dont le potentiel dramatique s'évapore dès les premières minutes. De fait, les visiteurs aux dents longues apparaissent trop tôt, de sorte que le suspense (lié à l'inquiétude, à l'imminence du danger, etc.) est sacrifié au profit d'une démonstration gore assez éclaboussante. Mis en scène de façon conventionnelle, le récit, étalé en trois actes sur deux longues heures, ne ménage guère de surprise. Les effet-chocs, qui induisent l'ennui, ainsi que l'interprétation rigide des acteurs aux prises avec des dialogues risibles, ne font rien pour aider la cause du film. Cela dit, on lui reconnaîtra tout de même certaines qualités esthétiques, dont une photographie soignée.

Texte : Michel Defoy

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