G.-B. 2007. Drame d'horreur de Juan Carlos Fresnadillo avec Robert Carlyle, Rose Byrne, Mackintosh Muggleton. Six mois après que la Grande-Bretagne eut été décimée par le virus de la rage, une nouvelle épidémie éclate. Suite efficace d'un film-culte. Synthèse habile des peurs et des maux qui affligent les sociétés occidentales. Recours parfois paresseux aux codes du cinéma d'horreur. Réalisation énergique inductrice d'un climat tendu. Montage frénétique. Interprétation (sortie en salle: 11 mai 2007)
Six mois après que la Grande-Bretagne eut été décimée par le virus de la rage, une nouvelle épidémie éclate. Suite efficace d'un film-culte. Synthèse habile des peurs et des maux qui affligent les sociétés occidentales. Recours parfois paresseux aux codes du cinéma d'horreur. Réalisation énergique inductrice d'un climat tendu. Montage frénétique. Interprétation (sortie en salle: 11 mai 2007)
Le prologue bouleversant et admirablement calibré laissait présager une oeuvre aussi forte que 28 DAYS LATER, de laquelle ce long métrage de Juan Carlos Fresnadillo (INTACTO) a germé. De fait, toute la première partie du film, où les auteurs misent sur la psychologie des personnages et notre familiarisation avec l'environnement orwellien, est très porteuse et assimile parfaitement les peurs et les maux des sociétés occidentales contemporaines. À mi-parcours toutefois, le film plafonne, l'envie de recourir aux codes habituels du cinéma d'horreur prend le dessus, et la dimension politique et humaniste du récit se dissout dans des scènes d'effroyables carnages. La réalisation énergique, inductrice d'un climat tendu, mise avant tout sur l'urgence: caméra à l'épaule, très gros plans, pixel vert-de-gris, montage à la hache, etc. La technique, le savoir-faire, le talent, sont au rendez-vous, devant et derrière la caméra. Mais l'inévitable comparaison avec le film-choc de Danny Boyle désavantage 28 WEEKS LATER.
Texte : Martin Bilodeau
Geoffrey Macnab - Screen Daily
28 WEEKS LATER is superior genre fare, directed and performed with such gusto that you scarcely notice its creaks. Atmospheric and creepy production design, excellent use of London locations and a succession of bloodcurdling chase sequences keep the tempo high, even as the improbabilities and contrivances mount.
Martin Girard - Voir
Succédant à Danny Boyle, (...) Juan Carlos Fresnadillo semble avoir reçu comme instruction d'imiter à la lettre le style chaotique et percutant de son prédécesseur. Il remplit habilement son cahier de charges, mais sans contribuer à renouveler la formule. Le résultat s'avère donc assez terrifiant dans l'ensemble, mais 28 SEMAINES PLUS TARD donne surtout l'impression de servir d'entremets, faisant le pont entre le premier film et l'inévitable 28 MOIS PLUS TARD...
Ray Bennett - The Hollywood Reporter
Spanish director Juan Carlos Fresnadillo's 28 WEEKS LATER, a sequel to Danny Boyle's admired zombie chiller 28 DAYS LATER, is a ferociously entertaining thriller with sympathetic characters, stunning set pieces and pulsating excitement. (...) In Mark Tildesley's production design, London's devastation looks impossibly handsome, with exhilarating work from cinematographer Enrique Chediak and editor Chris Gill. John Murphy's vibrantly electric score adds to the spine-tingling narrative pace.
Emmanuelle Plante - Ici
Dans une réalisation impeccable, Fresnadillo réussit à nous imposer un sentiment de doute constant qui contourne certains clichés du genre et nous garde le visage crispé pendant 90 minutes. (...) L’intrigue de 28 SEMAINES PLUS TARD est menée par des personnages plus étoffés, voire plus complexes que dans le film de Boyle. (...) On sent le plaisir que Fresnadillo s’est donné pour surprendre même les plus aguerris du genre. Et à laisser une porte ouverte à une e´ventuelle suite. J’en dors encore un peu tout croche.
Michael Gingold - Fangoria
They also help maintain dramatic interest in a narrative that doesn’t pivot on one central character throughout. Fresnadillo and co. risked losing audience identification with this approach, but what they’ve done is told a story in which, in a sense, humanity itself is the protagonist threatened with a terrible fate. (...) The explosions of violence showcase a series of extremely convincing and nasty makeup illusions (...), ranging from the bloodstreaked eyes of the infected to a major splatter setpiece.