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Une Voix dans la nuit (The Night Listener)

É.-U. 2006. Drame psychologique de Patrick Stettner avec Robin Williams, Toni Collette, Bobby Cannavale. L'animateur d'une émission littéraire à la radio est amené à douter de l'identité de l'adolescent mourant avec lequel il converse chaque nuit au téléphone. Adaptation fidèle du roman d'Armistead Maupin. Suspense parfois relâché. Quelques invraisemblances. Réalisation nerveuse. Bons interprètes.

13 ans +
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Une Voix dans la nuit (The Night Listener)

13 ans + 13 ans +

É.-U. 2006. Drame psychologique de Patrick Stettner avec Robin Williams, Toni Collette, Bobby Cannavale.

L'animateur d'une émission littéraire à la radio est amené à douter de l'identité de l'adolescent mourant avec lequel il converse chaque nuit au téléphone. Adaptation fidèle du roman d'Armistead Maupin. Suspense parfois relâché. Quelques invraisemblances. Réalisation nerveuse. Bons interprètes.

Année :
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Distributeur :
Alliance Vivafilm
Animateur à la radio d'une émission littéraire réputée, l'écrivain Gabriel Noone reçoit un soir l'appel de Pete, un garçon de 14 ans dont il est en train de lire le manuscrit, à la demande de son éditeur. Les conversations téléphoniques nocturnes se multiplient entre le quinquagénaire new-yorkais, déprimé depuis sa récente rupture avec son conjoint, et l'adolescent du Wisconsin, qui fut abusé sexuellement par ses parents et qui, sidéen au seuil de la mort, a choisi de coucher sur papier son histoire. Donna, sa mère adoptive, s'interpose souvent entre ce dernier et Gabriel, et fait avorter tout projet de rencontre entre les deux. Plus étrange encore: sur le répondeur, la voix de Pete et celle de Donna se ressemblent de façon troublante.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Découvert avec THE BUSINESS OF STRANGERS, film sur le bluff et la duplicité dans le monde des affaires, Patrick Stettner s'interroge, dans THE NIGHT LISTENER, sur le mensonge et l'imposture dans le monde de la création. Campé par un Robin Williams habité et retenu, le personnage principal revendique le droit d'embellir le réel, ce qui lui fait parfois perdre ses repères. D'où son voyage au bout de la nuit - aux sens littéral et figuré - pour les retrouver. La réalisation nerveuse confère une certaine urgence à sa quête, bien que le suspense, dans la deuxième partie du film, se relâche ici et là. Et pour cause: le roman d'Armistead Maupin (l'auteur a participé à l'écriture du scénario) fonctionnait sur le principe de la suggestion, là où le film, obligatoirement, réclame un minimum d'incarnation. Cette contrainte narrative occasionne quelques problèmes de vraisemblance, que le scénario cautionne au dernier acte, par ailleurs relevé et très hitchcockien.

Texte : Martin Bilodeau

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