Can. 2006. Drame policier de Robert Budreau avec Roy Dupuis, Jane McGregor, Gordon Tootoosis. Un détective et une archéologue enquêtent sur l'identité d'un cadavre retrouvé dans une tourbière du nord de l'Ontario. Récit initiatique aux accents mystiques. Climat par moments onirique. Belle trame sonore. Réalisation soignée. Interprétation sentie. (sortie en salle: 20 avril 2007)
Un détective et une archéologue enquêtent sur l'identité d'un cadavre retrouvé dans une tourbière du nord de l'Ontario. Récit initiatique aux accents mystiques. Climat par moments onirique. Belle trame sonore. Réalisation soignée. Interprétation sentie. (sortie en salle: 20 avril 2007)
Dans son premier long métrage, Robert Budreau brosse avec pudeur et sensibilité le portrait de deux êtres en quête de guérison et de rédemption, à travers un récit initiatique aux accents mystiques. À la fois enquête policière et histoire d'amour, cette adaptation libre d'un roman de William Plumstead aborde avec la même délicatesse la mort sous plusieurs formes (suicide, euthanasie, meurtre), voire sous plusieurs angles (la guerre en Bosnie et la dissolution du peuple autochtone). Par ailleurs, on retrouve plusieurs éléments de la culture amérindienne dans la belle trame sonore et dans les scènes oniriques où le passé et le présent se chevauchent. Signant une réalisation soignée, Budreau capte toute la splendeur des paysages du Nord de l'Ontario, qu'il oppose au trouble intérieur de ses deux principaux protagonistes. Roy Dupuis et Jane McGregor livrent une interprétation très sentie.
Texte : Manon Dumais
Pierre Ranger - Ici
Il se dégage du premier long métrage de Robert Budreau (...) une certaine mélancolie presque palpable et plutôt ensorcelante. Malheureusement, THAT BEAUTIFUL SOMEWHERE (...) combine aussi quelques éléments de MÉMOIRES AFFECTIVES. Les parallèles sont d’une telle évidence (...) que l’on a l’impression que le film de Budreau est une suite de celui de Francis Leclerc. (...) Dommage, car THAT BEAUTIFUL SOMEWHERE s’avère un film intrigant qui, malgré les comparaisons et le dénouement convenu, est assez réussi.
Manon Dumais - Voir
Polar mystique aux images d'une grande beauté, THAT BEAUTIFUL SOMEWHERE de Robert Budreau, d'après le roman Loon de A. W. Plumstead (également producteur du film), nous entraîne dans un monde à mi-chemin entre le rêve et la réalité, le présent et le passé, la culture américaine et la culture autochtone. Un récit initiatique qui happe, envoûte et séduit.
Luc Lavallée - Club-Culture
Robert Budreau, avec son premier long-métrage, passe très bien l’examen. En fait il a réussi, avec un budget très limité et une excellente distribution, à traiter de guérison et d’amour. Le tout en montrant de très belles images. Évidemment on ne parle pas de scènes à l’emporte pièce mais plutôt d’un cinéma d’auteur, là où le jeu des comédiens est primordial et dans ce contexte Jane et Roy s’en tire avec les grands honneurs.