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TranSylvania

Fr. 2006. Drame de moeurs de Tony Gatlif avec Asia Argento, Birol Ünel, Amira Casar. Une jeune Italienne quitte la France pour la Roumanie où elle espère retrouver un musicien tzigane dont elle attend un enfant. Intrigue décousue sur les thèmes de l'errance et du dépaysement. Incursion crédible et authentique dans le monde des gitans. Réalisation nerveuse ponctuée par une musique endiablée. Jeu vibrant de la vedette. (sortie en salle: 6 avril 2007)

Général (déconseillé aux jeunes enfants)
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TranSylvania (TranSylvania)

Général (déconseillé aux jeunes enfants) Général (déconseillé aux jeunes enfants)

Fr. 2006. Drame de moeurs de Tony Gatlif avec Asia Argento, Birol Ünel, Amira Casar.

Une jeune Italienne quitte la France pour la Roumanie où elle espère retrouver un musicien tzigane dont elle attend un enfant. Intrigue décousue sur les thèmes de l'errance et du dépaysement. Incursion crédible et authentique dans le monde des gitans. Réalisation nerveuse ponctuée par une musique endiablée. Jeu vibrant de la vedette. (sortie en salle: 6 avril 2007)

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Les Films Séville
L'Italienne Zingarina quitte la France pour la Roumanie, où elle espère renouer avec son amoureux Milan, un musicien tzigane duquel elle attend un enfant. Accompagnée d'une amie et d'une interprète, la jeune femme débarque en Transylvanie, où Milan, qui ne l'attendait pas, la rejette brutalement. Désemparée, Zingarina abandonne ses compagnes de voyage et prend le large. Sur sa route, elle fait la connaissance de Tchangalo, un vagabond sans attaches avec qui elle fait un bout de chemin. D'abord houleuse, leur relation se tempère au fil des rencontres, jusqu'à ce que l'accouchement impromptu de la jeune mère ne remette en question cet attachement de circonstance.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Depuis plus de 25 ans, le cinéaste d'origine tzigane Tony Gatlif (GADJO DILO, EXILS) explore le monde des gitans dans des films de valeur inégale, mais toujours portés par une sincérité touchante et une joie de vivre communicative. Ce nouvel opus, d'une réalisation nerveuse, s'inscrit dans la continuité de l'oeuvre désinvolte de cet homme-orchestre, qui par ailleurs signe une musique originale qui puise son inspiration dans le répertoire tzigane. Cette partition endiablée ponctue une intrigue décousue et éparpillée sur les thèmes de l'errance et du dépaysement, motifs récurrents dans la filmographie de Gatlif. Chaque séquence se penche sur un état d'âme particulier, puis bascule abruptement dans l'émotion suivante. S'il n'est pas toujours heureux, ce procédé insolite ne laisse pas indifférent, tout comme le jeu vibrant d'Asia Argento, qui porte le film sur ses épaules et nous transperce de son regard pénétrant.

Texte : André Caron

Revue de presse

Musique, amour et errance

Tony Gatlif, le réalisateur des PRINCES, de MONDO et d’EXILS, continue à explorer le thème de l’errance, du voyage et à se passionner pour les cultures et les musiques métissées. Cette fois, il nous fait découvrir la Roumanie profonde, sans cliché, avec des gens vrais: des Roms, des Hongrois, des Roumains, des Allemands. Entre documentaire et fiction, il nous entraîne, au rythme endiablé de la musique populaire et ancestrale du pays, dans un voyage étonnant, dépaysant, inédit.

TranSylvania Tony Gatlif

La Malédiction de l'amour

Capable du meilleur comme du pire, Tony Gatlif a en tout cas réussi à imposer un style inimitable. Après un détour manqué en Afrique du Nord avec EXIL, le cinéaste remet le cap à l'Est, dans un voyage en négatif de celui de GADJO DILO, où un jeune homme partait en Roumanie sur les traces d'une chanteuse. On suit cette fois l'Italienne Zingarina dans son périple en Transylvanie à la recherche du père de son futur enfant, dont elle est éperdument amoureuse. (...) Formidable, Asia Argento livre une prestation charnelle, fusionnant avec son personnage déchiré, rongé par un amour trop fort. D'un bout à l'autre de ce TRANSYLVANIA, la jeune comédienne imprime sa force à l'écran, se fond le plus naturellement du monde (...) dans l'univers débridé de Tony Gatlif. Un univers plus que jamais musical. Comme chez Kusturica, la musique rom est ici omniprésente, mène au fantastique, à la transe. Au sens figuré comme au sens propre puisque pour se libérer de cette force d'amour, Zingarina devra en passer par un exorcisme... Comme à son habitude, Gatlif laisse tourner la caméra pour capter des instants de vie où l'on ne distingue plus vraiment le vrai du faux. Très lâche, la trame du récit n'est là que comme support à une poésie exubérante, macabre et vivifiante. Si l'on peut exprimer quelque résistance au début, on se laisse finalement embarquer dans ce tourbillonnement de pulsions, d'émotions, de cris, de larmes, de mort, de vie...

TranSylvania Tony Gatlif

Excursion Into Europe's Ethnic

The Carpathian mountains form a magnificent backdrop to the story. Celine Bozon's cinematography captures perfectly the fading of autumn's browns and golds into the yellows and grays and, finally, the blinding whites of winter. The frequent mists and the timeless east European structures of Romania's wild north provide a fairy-tale quality to the settings. With Zingarina speaking French with Marie and English with Tchangalo, not to mention the frequent snatches of Romanian, Romani, Hungarian, Russian and Italian, the movie presents a linguistic melting pot. The dialogue can best be described as functional, but then Gatlif's appeal always has been as much to the heart as to the head. Music is central to this director's work. The action of TRANSYLVANIA is punctuated from beginning to end by songs and dancing. Much of the music was composed by Gatlif, in collaboration with Delphine Mantoulet.

TranSylvania Tony Gatlif

Serial nomade

Fidèle à la diaspora gitane, Tony Gatlif repart sur la route en Roumanie avec une nouvelle égérie, Asia Argento, qui incarne une amoureuse transie à la recherche d’un musicien... Comme souvent chez Gatlif, la partie fictionnelle est chaotique. Comme souvent, il emporte le morceau grâce à l’arrière-plan documentaire: la vie en Transylvanie, l’hiver dans des villages perdus où la pauvreté est omniprésente. Et il y a bien sûr les vrais Gitans du cru, qui font merveille avec leurs joutes musicales endiablées. Encore une fois, Gatlif sauve les meubles grâce à la musique.

TranSylvania Tony Gatlif

Un Tony Gatlif de plus? Oui, mais avec des comédiens époustouflants

Il est sympathique, Tony Gatlif. Et ses films sont à son image, généreux, avec musique entraînante et Tsiganes superbes. Le problème, évidemment, c’est qu’ils se ressemblent étrangement: LATCHO DROM, MONDO, GADJO DILO, VENGO, SWING sont des frères interchangeables. On en a vu un, on les a tous vus. Et c’est l’impression que l’on éprouve, lors de la première demi-heure de TRANSYLVANIA: du déjà-vu. Romances cruelles chantées avec ferveur et, en guise de scénario, la romance cruelle vécue par Zingarina (Asia Argento). En compagnie d’une amie (...), elle a poursuivi au fin fond du monde un ex-amant qui se révèle totalement indifférent, voire carrément excédé. (...) mais Asia et Birol sont si énergiques, si spectaculairement sensuels qu’on accepte de les accompagner où qu’ils aillent et quoi qu’ils fassent (même pour un exorcisme ridicule, à base de lait, pratiqué pour délivrer Zingarina de ses extravagances, faut dire qu’il y a du boulot). Leur road movie prend des airs de comédie américaine, brutale et mélancolique: Zingarina et Tchangalo sont faits l’un pour l’autre, on le sait bien avant eux, et ces deux récalcitrants finissent par s’embarquer tant bien que mal pour un voyage à deux qu’on leur souhaite aventureux, mais qu’on sait excitant.

TranSylvania Tony Gatlif

A Road Movie With Hot-Blooded Lovers

French cinema's cheerleader-in-chief for gypsy culture, Tony Gatlif, returns to Romania with TRANSYLVANIA, exploring once more the land where he shot his most commercially successful pic so far, GADJO DILO. Although new tale is Gatlif's first to center around a femme character, played by Asia Argento, it still reps yet another road movie with hot-blooded lovers, Romany supporting thesps, and musical rest stops much like his last, EXILES, and many another Gatlif movie. (...) Seemingly semi-improvised dialogue is kept mostly to a minimum, which is just as well because some of it's awful. (...) Helmer's technique is smooth and fluent here, displaying a vague urge to push the repertoire of themes on somewhat with a family-values ending. There's even an attempt to inject some structural symmetry into the narrative, with two contrasting fantasy sequences for both Zingarina (imagining a best-case scenario that doesn't happen) and Tchangalo (imaging the opposite) that bookend the film. Pic's musical soundscape, credited to helmer himself and collaborator Delphine Mantoulet, is catchy if more traditional than their work on EXILES.

TranSylvania Tony Gatlif

Gatlif carapaté dans les Carpates

C'est (...) à l'opéra qu'on pense le plus en regardant  TRANSYLVANIA . D'abord parce que la musique est, comme à l'habitude, omniprésente et cosignée Gatlif. Mais cette fois, danses et chants ponctuent l'intrigue avec une régularité de métronome: parfois pour étirer l'émotion mais aussi, dans la veine d'un Demy, pour contrepointer des situations comiquement triviales (...). On est donc fondé à prendre avec une certaine légèreté cette intrigue que son auteur ne craint pas d'interrompre pour pousser la chansonnette. Voire à s'amuser des clichés qu'il y enfile et des situations hénaurmes (Asia folle dans la forêt, son accouchement au canif, etc.). C'est la jouissance de TRANSYLVANIA: symphonie visuelle de carton-pâte avec ses monstres et son romantisme sylvestre, son goût d'absolu et ses sept nains des Carpates, dont la virtuosité ne peut s'exercer, comme dans tout opéra digne de ce nom, qu'à la faveur d'un livret délesté de toute rationalité.

TranSylvania Tony Gatlif

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