Can. 2006. Drame de moeurs de Joshua Dorsey avec Julian Kumarasinghe, Ashley Bowles, Danny Gilmore. Durant une fin de semaine, les tribulations de divers jeunes de Pointe Saint-Charles, un quartier défavorisé et multiethnique de Montréal. Étude de moeurs manquant d'authenticité et de puissance dramatique. Scénario dispersé inspiré des expériences des jeunes acteurs du film. Réalisation assez vivante. Interprétation pas toujours convaincante. (sortie en salle: 30 novembre 2007)
Durant une fin de semaine, les tribulations de divers jeunes de Pointe Saint-Charles, un quartier défavorisé et multiethnique de Montréal. Étude de moeurs manquant d'authenticité et de puissance dramatique. Scénario dispersé inspiré des expériences des jeunes acteurs du film. Réalisation assez vivante. Interprétation pas toujours convaincante. (sortie en salle: 30 novembre 2007)
À l'instar du RING d'Anaïs Barbeau-Lavalette, THE POINT épie de l'intérieur le quotidien d'un quartier défavorisé de Montréal. Or, bien que le scénario ait été écrit en collaboration avec les jeunes acteurs, avec leurs propres expériences comme matière première, l'étude de moeurs manque d'authenticité et de force dramatique, en raison notamment d'une interprétation pas toujours très convaincante. La multiplicité et la disparité des intrigues, dont certaines s'avèrent banales et très bavardes, d'autres peu développées, empêchent le traitement en profondeur des problématiques sociales abordées. En revanche, la réalisation de Joshua Dorsey (la série de téléréalité «Webdreams») est assez vivante et quelques acteurs professionnels (Danny Gilmore, Gregory Hlady, Joëlle Morin) viennent efficacement prêter main-forte aux interprètes néophytes.
Texte : Louis-Paul Rioux
Odile Tremblay - Le Devoir
Le climat est bien campé, la musique vraiment puissante et jazzée, mais le jeu des acteurs se révèle globalement très faible, leurs répliques, exsangues et l'histoire, bien mal tissée. Même le dénouement, qui se veut le point fort de l'intrigue, tombe à plat, prévisible, à peine plus dramatique que le reste du scénario. Dommage (...) car Joshua Dorsey (...)caressait ici un ambitieux projet.
Malcolm Fraser - Mirror
It’s inspiring to see the kids collaborating to tell their stories; the enthusiasm they bring to the film makes up for its rough edges, and Dorsey has a good eye for the colour and character of the location. The result is a lively, sometimes ramshackle slice of Montreal street life that’s as earnest, energetic and charming as you’d expect from its adolescent talent.
Martin Gignac - Ici
Au lieu d'une approche hyperréaliste, THE POINT opte (...) pour le film choral légèrement préfabriqué. (...) Les intrigues auraient gagné à être recoupées et explorées en profondeur. (...) il y a beaucoup trop de personnages (...) peu développés. Malgré les nombreux lieux communs (...), la réalisation compétente et l'interprétation (...) sauvent (...) la mise.