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Sweet Mud (Adama Meshuga'at)

Isr. 2006. Drame psychologique de Dror Shaul avec Tomer Steinhof, Ronit Yudkevitch, Henri Garcin. Dans les années 1970, un garçon de 12 ans ayant grandi dans un kibboutz découvre la lâcheté et l'hypocrisie des adultes qui l'entourent. Portrait saisissant mais peu flatteur des colonies juives. Regard sensible et profond sur le monde de l'adolescence. Réalisation naturaliste. Jeu touchant de T. Steinhof et R. Yudkevitch. (sortie en salle: 31 août 2007)

Général
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Sweet Mud (Adama Meshuga'at)

Général Général

Isr. 2006. Drame psychologique de Dror Shaul avec Tomer Steinhof, Ronit Yudkevitch, Henri Garcin.

Dans les années 1970, un garçon de 12 ans ayant grandi dans un kibboutz découvre la lâcheté et l'hypocrisie des adultes qui l'entourent. Portrait saisissant mais peu flatteur des colonies juives. Regard sensible et profond sur le monde de l'adolescence. Réalisation naturaliste. Jeu touchant de T. Steinhof et R. Yudkevitch. (sortie en salle: 31 août 2007)

Année :
Durée :
Réalisation :
Pays :
Distributeur :
Métropole Films Distribution
Israël, années 1970. Orphelin de père et fils cadet d'une mère psychologiquement instable, Dvir amorce sa treizième année, celle de sa bar mitzvah, avec au coeur des sentiments partagés. En fait, s'il souhaite a priori son intégration à la confrérie des adultes du kibboutz qui l'a vu grandir, il ne voit pas d'un très bon oeil la façon dont celle-ci tient sa mère à l'écart des autres. Le séjour brutalement écourté du petit ami de cette dernière, vieux restaurateur suisse auquel le garçon s'était attaché, sème en lui la graine de la révolte. Le mystère opaque entourant la mort de son père, ainsi que les mesquineries et hypocrisies des adultes dont il est témoin chaque jour, lui donnent bientôt envie de quitter avec sa mère cette communauté auto-suffisante qui les opprime.

L’AVIS DE MEDIAFILM

SWEET MUD emmaille habilement deux sujets. D'une part, le quotidien d'un kibboutz dans les années 1970, dont Dror Shaul dresse un portrait saisissant, sensible, humoristique, mais ultimement peu flatteur. D'autre part, la révolte d'un adolescent contre son milieu, sur laquelle le cinéaste israélien, lui-même élevé dans un kibboutz, pose un regard tendre, patient et hautement compassionnel. Résultat: une modeste production naturaliste, imparfaite mais sincère, cousue de petits événements qui mettent en valeur les contradictions des personnages et les sentiments duels qui les animent (abandon et révolte, indépendance et résignation, etc.). Le petit Tomer Steinhof surprend par son aplomb dans la peau du jeune héros, alter ego du cinéaste. En maman instable et jugée indigne par ses concitoyens, Ronit Yudkevitch est également touchante et crédible.

Texte : Martin Bilodeau

Revue de presse

L'Innocence de l'adolescence

SWEET MUD (...) n'est pas une attaque contre les colonies, plutôt une défense de l'innocence et de l'adolescence, sur lesquelles le cinéaste pose un regard tendre et plein de compassion. On sent les vapeurs autobiographiques, l'expérience de première main, dans sa description de la jeune adolescence, des tourments et des douleurs qui l'animent.

Sweet Mud Dror Shaul

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