É.-U. 2006. Drame d'horreur de William Brent Bell avec Jon Foster, Samaire Armstrong, Frankie Muniz. Des adolescents meurent l'un après l'autre en jouant à un jeu vidéo inspiré de la vie d'une aristocrate meurtrière du XVIIe siècle. Variation sur des thèmes connus. Intrigue ultra-prévisible. Réalisation frénétique. Interprètes survoltés.
Des adolescents meurent l'un après l'autre en jouant à un jeu vidéo inspiré de la vie d'une aristocrate meurtrière du XVIIe siècle. Variation sur des thèmes connus. Intrigue ultra-prévisible. Réalisation frénétique. Interprètes survoltés.
À Hollywood, les films comme STAY ALIVE sont produits à la chaîne. Croisement improbable entre THE RING, THE MATRIX et la série NIGHTMARE ON ELM STREET, celui-ci ne se distingue en rien des films qui l'ont précédé. De fait, le cinéaste William Brent Bell nous fait assister, impuissants, à l'élimination systématique des protagonistes, au cours de scènes de meurtres plus atroces et cruelles les unes que les autres. Les scénaristes procèdent froidement à ces mises à mort, lesquelles actionnent les leviers d'une intrigue ultra-prévisible qui, par sa progression rapide, ne laisse aucune place à la subtilité, à l'émotion ou à la psychologie. Sur le plan technique, la relative efficacité des effets-chocs compense bien mal la réalisation vainement frénétique et l'absence notable d'un véritable climat d'angoisse. Les jeunes interprètes se démènent comme des diables dans l'eau bénite.
Texte : André Caron