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Souris City (Flushed Away)

G.-B. 2006. Film d'animation de David Bowers, Sam Fell . Expulsée par la cuvette de son appartement, une souris domestiquée découvre dans les égouts de Londres une société de rongeurs. Variation irrésistible autour d'une fable de La Fontaine. Récit bien construit au rythme soutenu. Quelques ellipses brutales. Animation par ordinateur fluide et d'une grande beauté. (sortie en salle: 7 novembre 2006)

Général
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Souris City (Flushed Away)

Général Général

G.-B. 2006. Film d'animation de David Bowers, Sam Fell .

Expulsée par la cuvette de son appartement, une souris domestiquée découvre dans les égouts de Londres une société de rongeurs. Variation irrésistible autour d'une fable de La Fontaine. Récit bien construit au rythme soutenu. Quelques ellipses brutales. Animation par ordinateur fluide et d'une grande beauté. (sortie en salle: 7 novembre 2006)

Genre :
Année :
Durée :
Réalisation :
Pays :
Distributeur :
Paramount
En voulant se débarrasser du rat d'égout qui s'est introduit dans l'appartement de ses maîtres en vacances, Roddy, souris d'appartement, tombe dans son propre piège et se retrouve expulsé des lieux via la cuvette de la salle de bain. Au terme d'une longue descente dans les entrailles de Londres, le tendre animal atterrit à Ratropolis, une société de rongeurs persécutée par un vilain crapaud qui fomente en secret leur extinction. Roddy, qui souhaite retrouver le chemin de sa cage dorée, obtient l'aide de Rita, une rate anarchiste activement recherchée par le crapaud. Ses hommes étant incapables de mettre la main au collet de la rongeuse et de son protégé, le vilain dictateur appelle à la rescousse son cousin français, Le Frog.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Pour leur première incursion dans le cinéma d'animation par ordinateur, les studios britanniques Aardman (WALLACE & GROMIT, CHICKEN RUN) ont fait fort avec cette variation irrésistible sur le thème de la fable de La Fontaine «Le rat des villes et le rat des champs». Prenant le contrepied des recettes hollywoodiennes habituelles, renouant avec une dramaturgie d'un classicisme un brin rétro, les auteurs ont tissé un scénario rythmé et bien construit, aux enjeux bien définis et aux gags d'une grande efficacité. Quelques coups de ciseaux abrupts dans le montage sont à signaler, sans toutefois qu'ils ne gâtent le plaisir que procure ce spectacle haut en couleur. Visiblement déterminés à invisibiliser le passage de l'analogique au numérique, les créateurs se sont inspirés, pour la morphologie des personnages, des figurines de pâte à modeler gainées de latex qui ont fait la réputation d'Aardman. Si l'artisanat perd au change, les jeunes n'y verront que du feu. L'animation, en effet, est fluide et d'une grande beauté.

Texte : Martin Bilodeau

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