É.-U. 2006. Drame d'horreur de James Isaac avec Rhona Mitra, Jason Behr, Elias Koteas. Un garçon et sa mère se retrouvent au centre d'une guerre entre deux clans de loups-garous ennemis. Scénario pétri de clichés et d'incohérences. Effets horrifiques rarissimes. Réalisation frénétique. Effets spéciaux banals. Interprétation risible. (sortie en salle: 10 août 2007)
Un garçon et sa mère se retrouvent au centre d'une guerre entre deux clans de loups-garous ennemis. Scénario pétri de clichés et d'incohérences. Effets horrifiques rarissimes. Réalisation frénétique. Effets spéciaux banals. Interprétation risible. (sortie en salle: 10 août 2007)
Méfiez-vous des apparences. Sous ses dehors de film de loups-garous mâtiné de mythes amérindiens, SKINWALKERS comporte très peu d'instants d'horreur pure. En vérité, les bêtes monstrueuses, absentes de presque tout le film, prennent le plancher au dernier acte. Avant quoi les personnages, dans leur enveloppe humaine, se livrent à d'ennuyantes confrontations, armées ou à mains nues, qui activent les leviers du scénario. Or, ce dernier n'est qu'un ramassis de clichés et d'incohérences mis en scène de façon frénétique par James Isaac (JASON X). Les effets spéciaux sont banals, comme en témoignent les «fameuses» créatures de la pleine lune, une fois qu'il nous est donné de les apercevoir. L'interprétation des différents acteurs est peu crédible, voire risible dans certains cas. Même Elias Koteas, habituellement convaincant, ne s'en tire pas indemne.
Texte : Kevin Laforest
Aleksi K. Lepage - La Presse
Apparemment dirigés par un robot (James Isaac, à qui on doit le risible JASON X), les acteurs ici paraissent délaissés, récitant leurs textes avec une intensité empruntée comme dans un téléfilm médiocre; (...) Les fanas de cinéma fantastique vont lever le nez avec dédain devant cette chose polycopiée qui (n'offre) aucun frisson, aucun choc, aucune idée audacieuse, aucune relecture intéressante du mythe du loup-garou.
Martin Gignac - Ici
Si SKINWALKERS abuse des éclairages rougeâtres et d’un montage tournoyant, c’est pour mieux camoufler ces bêtes qui ressemblent à des Hulk poilus. (...) Il n’y a aucune once d’ironie au sein de ces éternelles poursuites. Les personnages sont monolithiques et sans saveur. Les méchants cherchent tellement à ressembler aux protagonistes de EASY RIDER qu’ils font pitié.
Kevin Laforest - Voir
Le scénario de ce film de loups-garous (qui gardent leur forme humaine pendant presque tout le film) est bourré de clichés et d'incohérences, la réalisation de Jim Isaac (...) carbure aux effets tape-à-l'oeil inutiles, l'interprétation est risible et, comble de malheur, SKINWALKERS n'a pas même la décence d'avoir un sens de l'humour.