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Shortbus

É.-U. 2006. Comédie de moeurs de John Cameron Mitchell avec Sook-Yin Lee, Paul Dawson, Lindsay Beamish. À New York, les démêlés de jeunes gens aux prises avec des problèmes sexuels et sentimentaux. Exhortation impertinente et drôle à une nouvelle libération sexuelle, assortie de scènes très explicites. Réflexion nuancée sur la solitude. Réalisation à la fois ludique et sobre. Bons interprètes. (sortie en salle: 7 novembre 2006)

18 ans + (sexualité explicite)
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Shortbus (Shortbus)

18 ans + (sexualité explicite) 18 ans + (sexualité explicite)

É.-U. 2006. Comédie de moeurs de John Cameron Mitchell avec Sook-Yin Lee, Paul Dawson, Lindsay Beamish.

À New York, les démêlés de jeunes gens aux prises avec des problèmes sexuels et sentimentaux. Exhortation impertinente et drôle à une nouvelle libération sexuelle, assortie de scènes très explicites. Réflexion nuancée sur la solitude. Réalisation à la fois ludique et sobre. Bons interprètes. (sortie en salle: 7 novembre 2006)

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Les Films Séville
Les apparences peuvent être trompeuses. Ainsi Sofia, jeune conseillère matrimoniale, semble avoir auprès de son conjoint Rob une sexualité active et épanouie. À première vue, James, cinéaste en herbe, et Jamie, comédien sans emploi, forment un couple parfaitement équilibré. Or, Sofia n'a jamais de sa vie atteint l'orgasme et les deux jeunes gays, admirés de tous, tentent de ranimer leur flamme en consentant à une union ouverte. Leurs chemins, et ceux notamment d'une prêtresse sado-maso, d'un jeune voyeur, d'un groupe de lesbiennes engagées et de l'ancien maire de New York, vont se croiser à Shortbus, une boîte de nuit clandestine et labyrinthique fréquentée par une faune bigarrée, où barrières et tabous sont proscrits.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Second long métrage de John Cameron Mitchell (après le très réussi HEDWIG AND THE ANGRY INCH), SHORTBUS est à prendre comme une invitation, toutes identités confondues, à vivre une nouvelle libération sexuelle. Écrite à partir d'improvisations avec les acteurs, cette comédie suave, provocante, aux couches de sens multiples, n'est cependant pas sans gravité. Sous la couverture, on y parle en effet de mensonge, de trahison, de rupture et, par dessus tout, de la solitude, dont l'acte sexuel et l'orgasme, explicitement montrés dans le film, sont à la fois l'expression et le remède. Si la galerie de personnages peut sembler exagérément représentative (gays, hétéros, transgenres, etc.), ces derniers sont suffisamment originaux ou bien campés (par des acteurs inconnus) pour que le spectateur passe outre cet excès de rectitude politique. Paradoxalement, la réalisation, à la fois ludique et sobre, chevauche le réel et le fantaisiste, comme si le cinéaste voulait nous faire voir le premier avec les yeux du second. L'appel est entendu.

Texte : Martin Bilodeau

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