Renaissance
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Renaissance

13
2006
Dans un Paris futuriste, un policier enquête sur la disparition d'une jeune femme.
Réinvention de l'esthétique du film noir en animation 3D. Scènes d'action enlevantes. Éléments de science-fiction intrigants. Récit manquant parfois de clarté et de profondeur. Style visuel à la fois dense et épuré.

L'avis de Mediafilm

Réalisé avec la technique du «motion capture», qui transmet les mouvements de performeurs vers un ordinateur où ils sont ensuite animés en 3D, RENAISSANCE pousse encore plus loin la réinvention hyperactive de l'esthétique du film noir qu'avait entreprise SIN CITY. Avec ses images en noir et blanc à la fois denses et épurées, où les contrastes et les jeux d'ombres et de lumière sont à l'honneur, le film est certainement épatant visuellement. La complexité des décors urbains et la fougue des scènes d'action impressionnent particulièrement. Côté scénario, aux figures classiques du noir (détective, femme fatale) s'ajoutent d'intrigants éléments de science-fiction proches de la sensibilité de Philip K. Dick (BLADE RUNNER, MINORITY REPORT). Les thèmes de l'identité, de l'obsession de la jeunesse et de l'éthique scientifique sont abordés avec intelligence, mais aussi avec un certain manque de clarté et de profondeur. Si bien qu'on se rappelle davantage de l'originalité de la direction artistique que des détails du récit.

Kevin Laforest

Synopsis

(sortie en salle le 13 octobre 2006)

Année

2006

Genre

Film d'animation

Durée

106 min.

Origine

France