L’AVIS DE MEDIAFILM

Si le décor a radicalement changé par rapport aux deux épisodes précédents campés en Amérique du Nord, les ingrédients sont restés, désespérément, les mêmes. De sorte que pour apprécier ce spectacle pétaradant et sans surprise, le spectateur devra une fois de plus faire preuve d'une crédulité à toute épreuve. En effet, de nombreuses invraisemblances et clichés jalonnent le récit. Comment expliquer, par exemple, que ce jeune Américain fraîchement débarqué à Tokyo puisse fréquenter du jour au lendemain une école où l'enseignement se fait en japonais? Signalons toutefois que les personnages nippons s'expriment facilement en anglais, ce qui limite au minimum le nombre de répliques sous-titrées. Par ailleurs, sur le plan technique, le film en met plein la vue. On ne peut en dire autant du jeu des interprètes, monocorde, au mieux.

Texte : Martin Girard