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Outsourced

É.-U. 2006. Comédie sentimentale de John Jeffcoat avec Josh Hamilton, Ayesha Dharker, Asif Basra. L'éveil culturel, social et sentimental d'un Américain parti mettre sur pied en Inde un centre d'appel que ses employeurs ont relocalisé là-bas. Traitement peu imaginatif d'un sujet criant d'actualité. Scénario prévisible accumulant les épisodes convenus. Réalisation faisant bon usage des lieux. J. Hamilton convaincant. (sortie en salle: 10 octobre 2008)

Général
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Outsourced (Outsourced)

Général Général

É.-U. 2006. Comédie sentimentale de John Jeffcoat avec Josh Hamilton, Ayesha Dharker, Asif Basra.

L'éveil culturel, social et sentimental d'un Américain parti mettre sur pied en Inde un centre d'appel que ses employeurs ont relocalisé là-bas. Traitement peu imaginatif d'un sujet criant d'actualité. Scénario prévisible accumulant les épisodes convenus. Réalisation faisant bon usage des lieux. J. Hamilton convaincant. (sortie en salle: 10 octobre 2008)

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Todd, le gérant blasé d'un centre d'appels d'une compagnie de Seattle qui se spécialise dans la vente d'objets kitschs et patriotiques, apprend que son département est relocalisé en Inde, non loin de Mumbai. Placé devant la perspective de perdre son emploi sans prime de départ, le jeune homme accepte de mauvaise grâce de se rendre en Inde où il a pour mission de former son propre remplaçant. Ce dernier, Puru, l'accueille et l'installe chez sa tante nantie. D'abord récalcitrant, Todd se décoince et ouvre les yeux sur le monde qui l'entoure. Il est aidé en cela par une autre employée, la belle et vive Asha, de qui il s'éprend. Mais tout n'est pas rose, car depuis Seattle, le patron de Todd exige que le rendement du département soit accru.

L’AVIS DE MEDIAFILM

OUTSOURCED part d'une prémisse criante d'actualité: la relocalisation des grandes entreprises nord-américaines dans les pays offrant une main-d'oeuvre bon marché. Hélas, au-delà du prétexte, le scénario emprunte l'avenue bien balisée du voyage initiatique édifiant et, surtout, du récit amoureux sirupeux. Certes, quelques pendules culturelles sont remises à l'heure, mais dans l'ensemble, le portrait brossé de l'Inde fait commodément fi des conditions d'extrême pauvreté dans lesquelles vit une grande partie de la population, risquant au mieux quelques plans par-dessus la muraille. Le réalisateur fait généralement bon usage des lieux mis à sa disposition, ainsi que de la palette chromatique chaleureuse de ceux-ci. Josh Hamilton offre un jeu sincère et convaincant.

Texte : François Lévesque

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