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Nos voisins les hommes (Over the Hedge)

Mardi 28 Mai à 21:00 | YTVMardi 28 Mai à 18:00 | YTV

É.-U. 2006. Film d'animation de Tim Johnson, Karey Kirkpatrick . Menés par un raton laveur retors, des animaux volent la nourriture des humains qui ont construit un quartier résidentiel dans leur forêt alors qu'ils hibernaient. Divertissement vif et coloré. Message ambigu sur la société de consommation. Quelques gags fort amusants. Animation satisfaisante.

Général
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Nos voisins les hommes (Over the Hedge)

Général Général

É.-U. 2006. Film d'animation de Tim Johnson, Karey Kirkpatrick .

Menés par un raton laveur retors, des animaux volent la nourriture des humains qui ont construit un quartier résidentiel dans leur forêt alors qu'ils hibernaient. Divertissement vif et coloré. Message ambigu sur la société de consommation. Quelques gags fort amusants. Animation satisfaisante.

Genre :
Année :
Durée :
Réalisation :
Pays :
Distributeur :
Paramount
Au terme de leur hibernation, une tortue placide, un écureuil hyperactif, une mouffette grincheuse, une famille de porcs-épics et un opossum flanqué de sa fille constatent avec horreur qu'au milieu de leur forêt, se dresse maintenant une grande haie derrière laquelle a été construit un quartier résidentiel. Surgit alors un raton laveur qui, en leur cachant qu'il a une semaine pour regarnir le garde-manger d'un ours, les convainc de voler la nourriture de ces humains envahissants pour assurer leur subsistance. Hormis la tortue, qui se méfie du nouveau venu, les animaux se mettent à piller joyeusement les maisons voisines. De sorte qu'une résidente hystérique appelle à la rescousse un redoutable exterminateur.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Coréalisé par Tim Johnson (ANTZ) et Karey Kirkpatrick (scénariste de CHICKEN RUN), ce divertissement vif et coloré tiré d'une bande dessinée saura plaire à toute la famille. Sans atteindre la verve satirique et l'imagination furibonde des deux épisodes de SHREK, OVER THE HEDGE réserve beaucoup d'action et quelques gags assez ingénieux. Toutefois, le message du film sur la société de consommation est ambigu. En effet, les auteurs semblent, dans un premier temps, glorifier l'ingurgitation à outrance de «junk food», à grands renforts de placements de produits. Puis, en bout de course, ils tentent de se dédouaner en vantant, du bout des lèvres, les vertus d'une saine alimentation. Sans être transcendante, l'animation numérique est satisfaisante, à l'exception des mouvements, souvent saccadés, des personnages humains. Ces derniers se révèlent résolument caricaturaux, à l'inverse des animaux, attachants et, dans l'ensemble, pas trop «anthropomorphisés».

Texte : Louis-Paul Rioux

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