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Nos jours heureux

Fr. 2006. Comédie dramatique de Olivier Nakache, Éric Toledano avec Jean-Paul Rouve, Marilou Berry, Lannick Gautry. Le directeur d'une colonie de vacances tente de garder la tête froide malgré les difficultés que lui causent ses moniteurs et les enfants dont il a la charge. Prémisse attrayante aux idées inabouties. Scénario superficiel et distrait. Réalisation à l'emporte-pièce. Interprétation enjouée à défaut d'être crédible. (sortie en salle: 2 mars 2007)

Général
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Nos jours heureux (Nos jours heureux)

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Fr. 2006. Comédie dramatique de Olivier Nakache, Éric Toledano avec Jean-Paul Rouve, Marilou Berry, Lannick Gautry.

Le directeur d'une colonie de vacances tente de garder la tête froide malgré les difficultés que lui causent ses moniteurs et les enfants dont il a la charge. Prémisse attrayante aux idées inabouties. Scénario superficiel et distrait. Réalisation à l'emporte-pièce. Interprétation enjouée à défaut d'être crédible. (sortie en salle: 2 mars 2007)

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Directeur d'une colonie de vacances dans le pays basque, Vincent Rousseau ne prend pas son travail à la légère. Or, les trois semaines que dure le séjour des gamins confiés à ses soins semblent insuffisantes pour lui permettre d'asseoir son autorité auprès des moniteurs placés sous ses ordres. Entre la gestion des crises qui surgissent entre ces derniers et les chamailleries des enfants, pas tous heureux d'être éloignés de leurs parents, Vincent ne sait plus où donner de la tête. En outre, il tente de s'affranchir de l'affection de son père, qui l'appelle sans arrêt au téléphone, et résiste tant bien que mal à son désir pour la nouvelle monitrice, sur qui son adjoint playboy a manifestement des visées.

L’AVIS DE MEDIAFILM

La prémisse de NOS JOURS HEUREUX était fort prometteuse. Hélas, le scénario des cinéastes Éric Toledano et Olivier Nakache, ex-moniteurs de colonies de vacances, n'est pas à la hauteur. Ceux-ci y abordent une multitude de sujets (la solidarité, l'autorité, l'affirmation de soi, la confusion amoureuse, etc.) comme on effeuille une marguerite. Soit avec indifférence, distraction, et sans grand souci de cohérence dramatique. Résultat: une chronique estivale réalisée et montée à l'emporte-pièce, farcie de clichés inoffensifs (l'Africain souriant de toutes ses dents, le Québécois bien gras au franc-parler, etc.) et ponctuée de succès anglo-saxons stridents. Devant la superficialité du matériau, les acteurs enthousiastes se donnent la contenance qu'ils peuvent. À cet égard, Jean-Paul Rouve s'en tire nettement mieux que les autres.

Texte : Martin Bilodeau

Revue de presse

Zéro pointé

Hormis quelques dialogues percutants mais faciles, il n’y a rien à voir. On navigue entre sociologie à la truelle et clichés sur les affres de l’amour estival et les troubles de l’enfance. La comédie à la française a rarement brillé par sa finesse et son invention. En voilà une énième preuve. Le degré zéro de l’écriture cinématographique.
Nos jours heureux Olivier Nakache, Éric Toledano

Pleasant, But Slight Comedy

A pleasant enough but slight coming-of-age comedy set in a French summer camp, NOS JOURS HEUREUX is very much a Gallic MEATBALLS minus Bill Murray. (...) While the humor is genially inoffensive, it would have been nice if Nakache and Toledano had created a few characters that went beyond summer stock. Instead, we get the usual overweight/precocious/medicated/nerdy mix among campers and counselors alike. The notable exception is the always impressive Marilou Berry (...). Although the film ostensibly is set in the mid-'90s, the soundtrack is heavy on '70s-style pop and funk, which might have made for a culturally more intriguing setting.
Nos jours heureux Olivier Nakache, Éric Toledano

Minor, But Evocative Pic

Anybody who's thinking of having children or planning to send the ones they have to sleep-away camp may reconsider after seeing NOS JOURS HEUREUX, a pungently written and keenly cast ode to the joys and perils of putting young adults in charge of children. Versatile Jean-Paul Rouve gives another spot-on perf as Vincent, the director of a three-week residential summer camp whose attendees range from happy to monumentally unhappy campers. Amusing and touching at satisfying intervals, modest but solid pic boasts believable archetypes, funny situations and a surprise punchline.
Nos jours heureux Olivier Nakache, Éric Toledano

Colos, bobos, monos dans le rétro

Divertissement à l'oecuménisme matois, NOS JOURS HEUREUX passe en revue la vie en communauté. Aucune figure imposée ne manque: parents stressés à la gare, course en sac, boum, pépin de santé... telle que l'appréhendent monos et gamins, l'idée (?) du scénario étant que chacun en ressorte transformé, voire grandi (...). L'argument nostalgique avoue même sa roublardise quand l'action se situe au début des années 90 et que la B.O., antidatée, renvoie, elle, aux années 70 (...).
Nos jours heureux Olivier Nakache, Éric Toledano

Surcharge de clichés

Ah, la colonie de vacances… ses flirts, ses chahuts, ses fonds de car, ses bruyants marmots et ses monos babas cool, dragueurs ou stressés… Éric Toledano et Olivier Nakache (...) s’offrent une petite tranche de nostalgie ensoleillée. Le film ne manque ni de tendresse ni de vivacité, mais souffre d’une surcharge de personnages stéréotypés: le père pédopsy incapable de couper le cordon avec son fils hyperactif, l’animatrice sexy, le garçonnet intello en costume trois-pièces... Entre eux et d’autres, filmés avec plus de sensibilité, les deux réalisateurs ne choisissent pas davantage qu’entre la farce et la chronique. Dommage.
Nos jours heureux Olivier Nakache, Éric Toledano

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