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Mount Pleasant

Can. 2006. Drame de moeurs de Ross Weber avec Shawn Doyle, Ben Ratner, Kelly Rowan. La vie de trois couples d'un même quartier se trouve chambardée après qu'une fillette eut découvert une seringue usagée dans sa cour. Récit bien construit, attentif à la psychologie des personnages. Réalisation conventionnelle. Interprétation d'ensemble convaincante. (sortie en salle: 26 janvier 2007)

13 ans +
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Mount Pleasant (Mount Pleasant)

13 ans + 13 ans +

Can. 2006. Drame de moeurs de Ross Weber avec Shawn Doyle, Ben Ratner, Kelly Rowan.

La vie de trois couples d'un même quartier se trouve chambardée après qu'une fillette eut découvert une seringue usagée dans sa cour. Récit bien construit, attentif à la psychologie des personnages. Réalisation conventionnelle. Interprétation d'ensemble convaincante. (sortie en salle: 26 janvier 2007)

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Doug et Sarah Cameron viennent d'emménager dans le quartier Mount Pleasant, à Vancouver, lorsque leur fillette de six ans trouve une seringue usagée en jouant dans la cour. À quelques rues de là, Anne Burrows, coordonnatrice sociale dont la fille est en pleine crise d'adolescence, s'inquiète du manque d'appétit sexuel de son mari Stephen. De fait, celui-ci se paie les faveurs de Nadia, une prostituée de seize ans qui vit avec son souteneur toxicomane. Après avoir surpris l'adolescente avec son client à deux pas de chez lui, Doug se joint à une patrouille de vigiles citoyens. De son côté, Nadia, déterminée à régler ses problèmes de consommation de drogue, frappe en vain à la porte d'Anne. Pendant ce temps, Stephen sent l'étau se resserrer sur lui.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Connu comme monteur et scénariste, le Britanno-Colombien Ross Weber signe ici son second long métrage. En dépit de certains clichés, le récit habilement construit, fondé sur des destins croisés, mise sur des dialogues précis et quelques ellipses bienvenues. Une attention particulière à la densité psychologique des personnages, ainsi qu'une observation juste des différentes couches sociales en présence, permettent en outre au réalisateur de nouer ses intrigues sans trop avoir recours aux coïncidences ou coups du sort habituels. MOUNT PLEASANT offre à cet égard une trame assez semblable à celle du brillant LITTLE CHILDREN de Todd Field. Mais là s'arrêtent les comparaisons entre les deux oeuvres, car il est difficile de trouver dans la mise en scène de Weber une seule idée de cinéma. Au crédit du film, toutefois, notons une interprétation d'ensemble convaincante et étonnamment retenue, étant donnée la gravité des situations.

Texte : Jean Beaulieu

Revue de presse

Sexe, drogue et justicier improvisé

Même si ce scénario critique les moeurs de citoyens ordinaires, on est loin des très mordants AMERICAN BEAUTY ou THE ICE STORM, illustrant l'abîme qui sépare le monde bien pensant de la réalité. Le réalisateur n'a pas non plus le talent d'Altman pour le film choral et son récit plutôt linéaire est bien ennuyeux. Les interprètes (...) sont ternes comme leurs personnages que rien ne semble vraiment intéresser.
Mount Pleasant Ross Weber

...Bleak, Botched Effort

MOUNT PLEASANT is just another happy-go-lucky Cnadian film about drug addiction, child prostitution, family dysfunction and the heartbreak of neighbourhoods in transition. Writer-director Ross Weber's well-intentioned but painfully earnest and ill-secured drama centres on the Mount Pleasant area of Vancouver. (...) The entire experience of watching this film (apart from being almost laughably oppressed by the glum state of anglo Canadian film) was of watching 90 minutes from a life - my own - glug down a very clogged and dirty drain. MOUNT PLEASANT: wouldn't want to be there.
Mount Pleasant Ross Weber

Dans la ville

Pour construire son scénario, le réalisateur et scénariste Ross Weber s'est inspiré des films de Sam Mendes (BEAUTÉ AMÉRICAINE) ou de Todd Solondz (HAPPINESS). On s'amuse donc ici à bouleverser, renverser, démontrer le caractère illusoire d'un bonheur chèrement acquis. (...) Pour sa deuxième réalisation, Ross Weber (...) opte pour un réalisme et porte un soin évident à ses images et son montage. Les adeptes du style «comédie noire» pourront regretter de ne rien trouver de corrosif dans ce film vaguement apparenté aux satires américaines du genre. Avec subtilité, Ross Weber fait tomber quelques masques et impostures de nos vies, et ce, quelle que soit notre classe sociale. MOUNT PLEASANT séduira, à défaut de bouleverser, par son scénario et ses personnages peaufinés.
Mount Pleasant Ross Weber

Pas dans ma cour

Si la mise en scène n'en met pas plein les yeux, le scénario de Weber ne manque certes pas d'ambition. (...) Dépeignant avec sensibilité les contradictions de ses personnages - certains paraissent plus intéressés à se débarrasser des délinquants plutôt qu'à réellement les aider à s'en sortir, alors que d'autres ne semblent vouloir le faire uniquement pour se donner bonne conscience ou briller en société -, Ross Weber livre un constat plutôt pessimiste quant à l'avenir des jeunes marginaux et laissés-pour-compte.
Mount Pleasant Ross Weber

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