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Monkey Warfare

Can. 2006. Comédie dramatique de Reginald Harkema avec Don McKellar, Tracy Wright, Nadia Litz. À Toronto, deux bohèmes voient leur paisible existence menacée lorsqu'ils se lient d'amitié avec une jeune révolutionnaire. Satire crédible et sincère du militantisme et du capitalisme. Belles touches d'humour noir. Scénario bavard. Clins d'oeil amusants à Godard. Réalisation modeste. Bons interprètes. (sortie en salle: 13 avril 2007)

13 ans +
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Monkey Warfare (Monkey Warfare)

13 ans + 13 ans +

Can. 2006. Comédie dramatique de Reginald Harkema avec Don McKellar, Tracy Wright, Nadia Litz.

À Toronto, deux bohèmes voient leur paisible existence menacée lorsqu'ils se lient d'amitié avec une jeune révolutionnaire. Satire crédible et sincère du militantisme et du capitalisme. Belles touches d'humour noir. Scénario bavard. Clins d'oeil amusants à Godard. Réalisation modeste. Bons interprètes. (sortie en salle: 13 avril 2007)

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Ex-militants de la gauche radicale vivant en marge de la société à Toronto, Dan et Linda écument les poubelles de la ville et courent les ventes de garage à la recherche de trésors qu'ils revendent sur Internet. Leur dealer ayant été arrêté, Dan fait la connaissance de Susan, une charmante et idéaliste revendeuse de cannabis. Peu à peu, le couple bohème, constamment au seuil de la rupture, se lie d'amitié avec la jeune femme et l'initie à la musique des années 1960 et aux idées contestataires de cette époque. Jusqu'à ce qu'un soir, Dan assiste à un acte de vandalisme perpétré par Susan et une bande de cyclistes masqués. Dès lors, l'existence sans souci du couple est menacée par la jeune femme, qui souhaite voir Dan et Linda se rallier à son groupe révolutionnaire.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Reginald Harkema a voulu dépeindre un monde sur le point de s'écrouler. Or, plutôt que d'opter pour un pessimisme ou un nihilisme de circonstance, le cinéaste a privilégié la satire, pimentée d'humour noir, qui traite avec une belle sincérité des abus du capitalisme et des dérives de la gauche militante. Au service d'un scénario bavard que défendent avec ferveur et talent le trio de comédiens, la réalisation modeste bénéficie d'une direction artistique où prévaut le souci du détail. En témoigne le bric-à-brac du couple bohème où s'entassent mille et un trésors. Afin d'illustrer l'idéologie contestataire des années 1960 et 70, Harkema ponctue son film d'amusants clins d'oeil à LA CHINOISE de Godard. Dans le même ordre d'idées, DJ Hans Lucas a concocté une trame sonore à partir de chansons de Leonard Cohen et de groupes underground d'hier et d'aujourd'hui tels The Fugs, Weird War et Outrageous Cherry. Le résultat est concluant.

Texte : Manon Dumais

Revue de presse

Revolution, Toronto Style

(...) while McKellar and Litz definitely have some nice chemistry, the movie feels a little too disjointed, and not always intentionally; characters like the smug yuppies Wright works for come across as lazily drawn caricatures. This grainy, low-budget feature’s ambitions and intentions are definitely admirable, but they don’t quite add up to a solid movie.

Monkey Warfare Reginald Harkema

Au diable le système!

Construit exclusivement autour des trois personnages, MONKEY WARFARE évite de faire avaler au spectateur une conclusion tracée d'avance. Le film, bien rythmé, pourrait être relativement indigeste s'il se prenait au sérieux. Or, les situations comme les personnages ne sont dénuées ni d'humour ni d'intelligence.

Monkey Warfare Reginald Harkema

You Say You Want a Revolution

(...) the film was shot in 12 days, guerrilla style, because of a lack of financial support due to its revolutionary content. It was filmed in T-O with a crew of 12 and a cube van that served as production office/transportation/green room, and no one really got paid. It was a personal labour of love. (...) Interestingly, the film explores a generation gap I hadn't really thought of before; the one between activists of the '60s and '70s and activists today. While Dan and Linda paired their extreme actions with a conviction that things could improve, Susan comes at it from a more defeatist angle.

Monkey Warfare Reginald Harkema

Loser Comedy

Deep-dyed deadpan MONKEY WARFARE reps an above-average entry in the Canadian cinematic tradition of loser comedy. Hapless protags are two 40-ish bicycle-riding, dumpster-diving bohos whose off the grid lifestyle attracts a youngster with more aggressively radical ideas. A bit idiosyncratic and anecdotal to get far theatrically, this third feature for writer-director Reg Harkema (A Girl IS A GIRL,BETTER OFF IN BED) should make some friends on the fest circuit and in niche rentals. (...) Laconic off-kilter humor is well worked out on all levels of the production.

Monkey Warfare Reginald Harkema

Modeste mais sympathique

Ensemble depuis une quinzaine d'années, Dan et Linda (Don McKellar et Tracy Wright, couple à la ville comme à l'écran) vivotent à Toronto où ils revendent sur Internet tout ce qu'ils trouvent dans les poubelles et les ventes de garage. Leur existence paisible est bientôt menacée lorsque entre en scène une sexy revendeuse de cannabis bio de leur Vancouver natale (...) dont le passe-temps est de mettre le feu aux VUS. Comédie satirique bavarde, modeste et sympathique de Reginald Harkema, MONKEY WARFARE séduit par ses amusantes références à LA CHINOISE de Godard, son irrésistible trame sonore des années 60 et 70 concoctée par DJ Hans Lucas (...) et son trio de comédiens joyeusement en forme.

Monkey Warfare Reginald Harkema

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