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Mon colonel

Fr. 2006. Drame de guerre de Laurent Herbiet avec Olivier Gourmet, Robinson Stévenin, Cécile de France. Manipulé par un colonel charismatique, un jeune officier, juriste de formation, en vient à cautionner la torture pratiquée par l'Armée française durant la guerre d'Algérie. Adaptation un peu froide d'un roman de Francis Zamponi. Récit fluide, faisant alterner passé et présent. Mise en scène fonctionnelle. O. Gourmet impressionnant.

13 ans +
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Mon colonel (Mon colonel)

13 ans + 13 ans +

Fr. 2006. Drame de guerre de Laurent Herbiet avec Olivier Gourmet, Robinson Stévenin, Cécile de France.

Manipulé par un colonel charismatique, un jeune officier, juriste de formation, en vient à cautionner la torture pratiquée par l'Armée française durant la guerre d'Algérie. Adaptation un peu froide d'un roman de Francis Zamponi. Récit fluide, faisant alterner passé et présent. Mise en scène fonctionnelle. O. Gourmet impressionnant.

Genre :
Année :
Durée :
Réalisation :
Pays :
Distributeur :
Métropole Films Distribution
1995. Le colonel à la retraite Raoul Duplan est assassiné par balle chez lui. Peu après, une lettre anonyme envoyée à la police incite les enquêteurs à se pencher sur le passé militaire de Duplan, notamment sur son commandement en Algérie. 1957. Le lieutenant Guy Rossi, juriste de formation, prend ses fonctions auprès du colonel Duplan à Saint-Arnaud. Manipulé par ce dernier, le jeune officier en vient à cautionner la torture pratiquée par son supérieur, au nom des pouvoirs spéciaux accordés à l'Armée pour rétablir l'ordre et la sécurité en Algérie.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Coscénarisé par Costa-Gavras, cette adaptation du roman de Francis Zamponi aborde de front le problème de la torture pratiquée par l'armée française durant la guerre d'Algérie. Alternant un peu mécaniquement les séquences contemporaines et celles campées dans le passé, le récit expose clairement mais trop froidement les raisons ayant amené certains militaires à utiliser des méthodes d'interrogatoires contestables. De fait, MON COLONEL s'apparente parfois plus à un constat policier qu'à une dénonciation. Cette impression de froideur est renforcée par l'aspect fonctionnel de la mise en scène et le jeu peu énergique de Robinson Stévénin. Cassant, intraitable, Olivier Gourmet en colonel jusqu'au-boutiste est en revanche criant de vérité.

Texte : Olivier Lefébure

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