Go to main content
4

Mémoire de nos pères (Flags of Our Fathers)

É.-U. 2006. Drame historique de Clint Eastwood avec Ryan Phillippe, Jesse Bradford, Adam Beach. Évocation du destin de trois des six soldats ayant hissé le drapeau américain lors de la prise d'Iwo Jima en février 1945. Épopée méditative sur l'héroïsme, la manipulation et le pouvoir de l'image. Mise en scène de métier. Séquences de combat fort efficaces. Interprétation juste. (sortie en salle: 20 octobre 2006)

13 ans + (violence)
4

Mémoire de nos pères (Flags of Our Fathers)

13 ans + (violence) 13 ans + (violence)

É.-U. 2006. Drame historique de Clint Eastwood avec Ryan Phillippe, Jesse Bradford, Adam Beach.

Évocation du destin de trois des six soldats ayant hissé le drapeau américain lors de la prise d'Iwo Jima en février 1945. Épopée méditative sur l'héroïsme, la manipulation et le pouvoir de l'image. Mise en scène de métier. Séquences de combat fort efficaces. Interprétation juste. (sortie en salle: 20 octobre 2006)

Genre :
Année :
Durée :
Réalisation :
Scénario :
William Broyles Jr.
Paul Haggis
D'après le livre de James Bradley
D'après le livre de Ron Powers
Photographie :
Musique :
Montage :
En février 1945, les Marines américains tentent de prendre le contrôle de l'île d'Iwo Jima. Étant parvenus à repousser les Japonais, ils se rendent maîtres du mont Surabichi, sur lequel six soldats plantent un drapeau des États-Unis. Le photographe Joe Rosenthal, de l'Associated Press, immortalise cet instant par un cliché qui, rapidement, fait le tour du monde. L'État-major américain rapatrie peu après les trois derniers survivants de cette journée historique afin qu'ils participent à une vaste tournée de promotion visant à amasser des fonds pour la guerre. Se sentant exploités par l'armée, les jeunes soldats se montrent réticents à jouer les héros. D'autant que la photo de Rosenthal, prise au cinquième jour d'une bataille meurtrière qui en a compté quarante, est loin de dire toute la vérité.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Au premier regard, FLAGS OF OUR FATHERS semble faire écho à la présente guerre en Irak en saluant le courage des héros qui ont sacrifié leur vie pour la patrie. Or, ce sacrifice a un prix, au plan social et humain, ce dont Clint Eastwood témoigne avec une amertume palpable dans cette épopée méditative sur l'héroïsme, la manipulation du matériau historique et le pouvoir d'influence de l'image. Cela dit, la démonstration, mise en scène avec un indéniable métier (les séquences de combat sont admirablement filmées), n'est pas parfaite. Le scénario en zigzag nous égare parfois entre passé et présent. Un long épilogue force inutilement le message. Au final, quel enseignement devons-nous tirer de la relecture de ces événements historiques? LETTERS FROM IWO JIMA, dans lequel Eastwood raconte la même bataille du point de vue des Japonais, prolonge ce questionnement. Soulignons enfin la qualité de la photo et la justesse de l'interprétation des principaux protagonistes.

Texte : Michel Defoy

L'infolettre de Mediafilm

Pour être tenus informés des sorties de films, toutes plateformes confondues, rien de mieux que l'info-lettre de Mediafilm. Abonnez-vous. C'est gratuit!

CONTACTEZ-NOUS

1340, boulevard St-Joseph Est, Montréal
Québec (Canada) H2J 1M3