É.-U. 2006. Drame d'horreur de Jonathan Liebesman avec Jordana Brewster, Taylor Handley, Diora Baird. En 1969, deux jeunes couples ayant eu un accident sur une petite route du Texas se retrouvent aux prises avec une famille de cannibales sadiques. Prologue d'une rare violence d'un classique du genre. Climat morbide et malsain. Réalisation efficace. Interprétation dans le ton. (sortie en salle: 7 novembre 2006)
En 1969, deux jeunes couples ayant eu un accident sur une petite route du Texas se retrouvent aux prises avec une famille de cannibales sadiques. Prologue d'une rare violence d'un classique du genre. Climat morbide et malsain. Réalisation efficace. Interprétation dans le ton. (sortie en salle: 7 novembre 2006)
Qu'est-ce que ce prologue tardif du classique de l'horreur de Tobe Hooper pouvait apporter de plus que ses suites inutiles et son remake survolté? Pas grand-chose, sinon une explication sommaire quant aux raisons ayant conduit Leatherface et sa famille adoptive à s'adonner au cannibalisme. Ces raisons sont toutefois évacuées rapidement dans le premier quart d'heure, afin de laisser place à une surenchère d'horreur que Jonathan Liebesman (DARKNESS FALLS) filme sans aucune pudeur. Conséquemment, on ne trouve aucune trace ici de critique sociale ou d'analyse psychologique de l'Amérique profonde, qui faisaient la force du modèle. Si le film de Liebesman s'en rapproche sur le plan du rythme, tout le reste s'inscrit dans la continuité complaisante et graphique du remake de Marcus Nispel datant de 2003: climat morbide, esthétique «trash», effets «gore», etc. Dans des rôles résolument unidimensionnels, les interprètes s'avèrent efficaces.
Texte : Manon Dumais