First-time feature director Alexis Durand-Brault has crafted a beautiful shot, erotically charged thriller that is anchored by some solid performances but, unfortunately, fails to deliver on the early promise of the premise. (...) The best reason to see MA FILLE, MON ANGE is the cast - a typically stellar collection of local thespians. Côté is perfect as the tortiured dad, Vanasse shows she can play complex and not just goody-goody, and Brillant and canuel give their porn-biz characters just the right sleazy charisma.

• Accès à la publication

Dans un désir évident d'égratigner son aura de perfection, Karine Vanasse semble jouer sa dernière carte, mais là encore, on ne sent jamais l'innocence perdue, la naïveté bafouée, la douloureuse traversée du miroir. Ne reste qu'une actrice qui veut repousser ses limites (...). Derrière les bonnes intentions (et le message d'intérêt public sur la saleté morale de Montréal...) se cache une intrigue policière qui, pour tirer le coupable de son chapeau, offre des solutions aussi expéditives qu'absurdes. Un film trop sage pour un sujet sulfureux, quelque chose comme un rendez-vous manqué.

• Accès à la publication

MA FILLE, MON ANGE est avant tout un thriller classique. À cet égard, on saluera cette habileté du cinéaste Alexis Durand-Brault, qui signe ici un premier long métrage, de ne pas avoir bêtement cédé à l'aspect racoleur qu'aurait pu suggérer un tel sujet. Si Durand-Brault a su éviter bien des pièges sur le plan de la réalisation, force est toutefois de constater que le scénariste Pierre Szalowski (...) n'a pas su faire de même sur le plan du récit. C'est en effet au chapitre de l'écriture que le bât blesse. (...) Cela dit, les prestations des acteurs restent quand même honorables, même s'il faudra attendre longtemps avant que Karine Vanasse et Michel Côté partagent enfin une vraie scène. Dans le rôle d'une copine givrée, Laurence Leboeuf parvient de son côté à faire exister son personnage avec une aisance remarquable. (...) La réalisation de Durand-Brault est par ailleurs de tout premier ordre sur le plan technique (tout est bien léché, bien slick).

• Accès à la publication

Côté embodies his character’s turmoil with great empathy. Vanasse’s performance is decent, but through no fault of her own, we never get a sense of her motivations. We keep waiting for a revelation that will shatter the perfect-family image and explain her decision to sink into godless depravity. But no, it turns out the family actually is perfect. So what’s her reason for going into porn? We never find out. Like many a peek into the adult industry, the film affects a moralistic stance against porn, while offering up plenty of titillating tidbits. With the pornomongers (...) portrayed as unambiguous sleazeballs, Vanasse’s career choice makes even less sense. (...). The film that portrays porn workers as fully realized human beings has yet to be made. Meanwhile, this film ends up a cheap whodunit, falling short of either artistic glory or quétaine-classic status.

• Accès à la publication

MA FILLE MON ANGE est un film efficace et nuancé mettant en vedette une brochette d'acteurs extrêmement bien dirigés. Karine Vanasse est surprenante. Laurence Leboeuf, qui interprète sa meilleure amie danseuse nue et junkie, nous jette à terre. Elle transcende l'écran. (...) Alexis Durand-Brault, un pro de l'image, nous propose un univers hors norme bien établi, des gros plans soignés et un rythme sans faille agrémenté d'une musique hallucinante. Malheureusement, la chute déraille. Une fin précipitée, plus ou moins probable (...). Laisser planer un peu de mystère dans un thriller au sujet si chatouilleux aurait finalement été la véritable audace.

• Accès à la publication

MA FILLE, MON ANGE est probablement inspiré de l'histoire de la fille danseuse nue de l'ex-ministre Marc Bellemare, avec en plus une incursion dans l'industrie florissante des sites pornographiques québécois comme celui de BrunoB, qui fait d'ailleurs un caméo dans le film. Le sujet est intrigant mais abordé de manière trop solennelle. On aurait aussi pu se passer du ton moralisateur, digne d'une émission de ligne ouverte, qui renforce les préjugés voulant que Montréal soit une grande méchante ville et que les adolescentes portant des g-strings vont toutes devenir strip-teaseuses. Le film a tout d'un épisode d'UN HOMME MORT, léché, bien huilé, efficace, série où Alexis Durand-Brault (...) oeuvrait justement comme directeur photo et dont Vanasse était déjà la vedette. L'actrice est ici un peu trop sage, faute qui revient peut-être au scénario de Pierre Szalowski. À ses côtés, Laurence Leboeuf est beaucoup plus stimulante en meilleure amie cocaïnomane et Côté, égal à lui-même, parvient à nous faire ressentir la douleur du père.

• Accès à la publication