L'histoire est racontée à travers les yeux d'un petit garçon de 11 ans dont le jeu est tout simplement bouleversant. La révélation s'appelle Alessandro Morace. Il offre une performance aussi marquante que le petit Josué de La Vita è bella, en 1997. Il a cette fraîcheur, cette innocence et cette sensibilité dans le jeu qui émeuvent aux larmes.

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L'acteur Kim Rossi Stuart, considéré comme l'un des grands acteurs de sa génération en Italie, réalise ici son premier film et se donne le rôle de Renato (...) Mais le véritable «héros» de ce superbe et émouvant Libero est le fils Tommi, incarné avec un naturel surprenant par le petit Alessandro Morace. (...) À mille lieux du mélo familial aux vues vaguement pédagogique, Libero s'ajoute à ces rares films qui s'intéressent aux tragédies et aux bonheurs des gens ordinaires, sans aucune condescendance, sans mièvrerie, sans détours faciles, sans considération sociale ou politique, façon Mike Leigh.

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Souffrant d'un rythme laborieux, LIBERO s'avère au bout du compte un drame de moeurs d'un naturalisme remarquable, à tel point que Rossi Stuart semble avoir posé sa caméra dans l'appartement d'une vraie famille dysfonctionnelle pour y filmer un documentaire.

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