É.-U. 2006. Comédie sentimentale de Nancy Meyers avec Kate Winslet, Cameron Diaz, Jude Law. Toutes deux malheureuses en amour, une Anglaise et une Américaine acceptent d'échanger leurs maisons respectives durant la période des Fêtes. Romance sucrée aux allures de conte de fées. Regard lucide sur les relations amoureuses contemporaines. Dialogues abondants, souvent spirituels. Réalisation effacée. Interprétation charmante. (sortie en salle: 8 décembre 2006)
Toutes deux malheureuses en amour, une Anglaise et une Américaine acceptent d'échanger leurs maisons respectives durant la période des Fêtes. Romance sucrée aux allures de conte de fées. Regard lucide sur les relations amoureuses contemporaines. Dialogues abondants, souvent spirituels. Réalisation effacée. Interprétation charmante. (sortie en salle: 8 décembre 2006)
Fidèle à ses habitudes, Nancy Meyers (WHAT WOMEN WANT, SOMETHING'S GOTTA GIVE) verse avec THE HOLIDAY dans la romance sucrée aux allures de conte de fées. Ce qui ne l'empêche pas de jeter un regard lucide sur les relations amoureuses contemporaines. De fait, cette comédie sentimentale un peu longue et très classique est habilement structurée, et portée par des dialogues souvent spirituels, bien qu'abondants. Portons également au crédit du film la sincérité de la réalisatrice, qui livre au passage un hommage émouvant et nostalgique au Hollywood d'antan. Fonctionnelle, sans grande ambition, la réalisation de Meyers s'avère néanmoins vivante et limpide. Kate Winslet et Cameron Diaz sont parfaites en femmes bafouées qui redécouvrent l'amour, l'une dans les bras de Jack Black, attachant et étonnamment sobre, l'autre dans ceux de Jude Law, charmant comme jamais. Dans un de ses derniers rôles au cinéma, le regretté Eli Wallach offre par ailleurs une performance émouvante.
Texte : Louis-Paul Rioux
Isabelle Régnier - Le Monde
Échanger son appartement avec celui d'une inconnue pour changer de vie: à partir de ce postulat, Nancy Meyers (...) réalise une comédie romantique respectueuse des canons de ce genre, mais qui se distingue du tout-venant par quelques épices savoureuses. La première, c'est son actrice principale, Cameron Diaz, dans le rôle d'une productrice de bandes-annonces richissime, à la fois ultra-sexy et capable de décrocher un uppercut à son concubin pour lui signifier qu'il est temps qu'il lève le camp. La seconde, c'est que le film fonctionne comme une comédie romantique mise en abyme: d'une part, les réflexions de la productrice américaine résonnent dans sa tête comme des accroches de bande-annonce; de l'autre, la journaliste anglaise qui fait avec elle l'échange de maisons s'initie, via un vieux scénariste dont elle fait la connaissance pendant ses vacances hollywoodiennes, aux comédies de l'âge d'or d'Hollywood. Dans un ensemble réalisé plutôt à la va-vite, ces deux idées rendent le film attachant.
Dylan Young - Hour
At least that's what you'd have if the overall tone of the film wasn't so simperingly, swayingly feel-good as to induce nausea. Amanda and Iris aren't confident, slightly jaded women; they are weepy, neurotic, blousy old maids who are as much victims of their own insecurities as they are of the men that hurt them. That in itself isn't so bad, except that writer/director Meyers tries to make their weaknesses seem like charming virtues. They aren't. THE HOLIDAY isn't a horrible film, and it's sure to suit someone as a filmic stocking stuffer, but as a classic it falls very far from the chestnut tree.
Mike Goodridge - Screen Daily
Meyers has a gift for witty dialogue, there’s no question. She also has the knack of casting superb actors in her stories. But make no mistake, she is no Lubitsch or McCarey. Her perspective on relationships is twee and she lacks sparkle as a director, not to mention discipline in the cutting room (136 minutes for a frothy comedy?). This is a precisely calculated crowd-pleaser with only the thinnest veneer of authenticity, and critics will treat it as such.
Natalia Wysocka - Voir
Avec ce VACANCES signé Nancy Meyers, on n'échappe ni aux séquences de baisers langoureux sous la neige, ni aux classiques quiproquos amoureux. N'empêche qu'on se laisse quand même enjôler par cette comédie romantique absolument charmante.
Kirk Honeycutt - The Hollywood Reporter
At 131 minutes, this comedy runs a tad long, but the reward is deeper characterizations than most comedies enjoy. It's formulaic but with a big heart, so Columbia and Universal (...) should savor plenty of Christmas cheer with this sophisticated adult holiday offering. (...) The film also reaps the benefits of a classy production team of cinematographer Dean Cundey and designer Jon Hutman that captures the essence of both the U.K. and West L.A.