Fr. 2006. Drame de moeurs de André Téchiné avec Emmanuelle Béart, Sami Bouajila, Michel Blanc. En 1984, l'existence d'un policier marié à une écrivaine est chamboulée par un jeune provincial. Chronique aérienne et colorée évoquant l'éclosion de l'épidémie du sida. Scénario à intrigues multiples habilement déployées. Mise en scène fluide. Interprètes de grand talent. (sortie en salle: 29 février 2008)
13 ans + Fr. 2006. Drame de moeurs de André Téchiné avec Emmanuelle Béart, Sami Bouajila, Michel Blanc.
En 1984, l'existence d'un policier marié à une écrivaine est chamboulée par un jeune provincial. Chronique aérienne et colorée évoquant l'éclosion de l'épidémie du sida. Scénario à intrigues multiples habilement déployées. Mise en scène fluide. Interprètes de grand talent. (sortie en salle: 29 février 2008)
Odile Tremblay - Le Devoir
Avec ce choeur à cinq voix, Téchiné parvient, malgré une tonalité pleine de sécheresse, à traduire une époque flottante, une fracture sociale, une angoisse montante, qui annoncent la suite des choses, les futurs puritanismes d'une époque moins libérée: la nôtre.
Rachel Haller - Ici
(...) si André Téchiné livre l’un des rares films sur le sujet (...) et qu’il en documente (...) l’apparition, il ne tombe jamais dans le misérabilisme. (...) Avec sa finesse coutumière, il s’attache surtout à la peinture des émotions, de l’insouciance de l’avant-sida. (...) Son film (...) le plus puissant depuis LES ROSEAUX SAUVAGES.
Manon Dumais - Voir
(...) porté par le ton sec de la belle voix de Béart, le film de Téchiné force l'admiration par la fluidité avec laquelle s'imbriquent les destins des protagonistes et, surtout, par l'humanité (...) qui les anime. (...) Loin d'être pessimiste, son "devoir de mémoire" s'avère une ode au courage des guerriers de l'espoir et à la beauté de la vie.
Gérard Lefort - Libération
LES TÉMOINS est un film en deuil, qui repousse la compassion, mais qui pourrait être un mélodrame musical. (...) On peut donc danser avec la mort. On peut donc faire du cinéma comme on valse dans les bras de la camarde. Et que ce pas de deux soit vertigineux, excitant, intelligent, magnifique, vivant.
Michel Palmiéri - Elle
Filmé avec vivacité, monté nerveusement, LES TÉMOINS est traversé par un souffle épique, emporté par une tension sexuelle exacerbée par le choix des couleurs éclatantes, avant de s'effondrer avec l'appropriation du corps par la maladie. Admirable.
Jean-Luc Douin - Le Monde
Un mot n'est jamais prononcé dans le (...) film (...) alors que ce qu'il désigne (...) terrifie tous les personnages (...): "sida". LES TÉMOINS exalte délibérément la pulsion de vie. C'est un film qui, du début à la fin, fait l'apologie du désir de bonheur. Ce refus de désigner le monstre équivaut à un pied de nez, un bras d'honneur.
Olivier de Bruyn - Première
André Téchiné (...) met en scène l’angoisse et la douleur, mais aussi (surtout) l’énergie du désir et les pulsions vitales. Le film avance à un rythme d’enfer. Provoque des rencontres brûlantes. (...) Comme souvent chez Téchiné, les comédiens se surpassent. (...) dans ce film choral qui châtie la mièvrerie, tous sont à saluer.
Jean Roy - L'Humanité
Que nous racontent LES TÉMOINS? L’histoire de gens qui, faute d’avoir contrôlé assez leurs pulsions sexuelles (...), voient un fléau s’abattre sur eux. (...) C’est simple, porteur de cette sorte d’évidence qui traverse les films de Téchiné. Mais c’est aussi superbement élaboré. LES TÉMOINS est un film à voir.
Chef-d'oeuvre
Remarquable
Très bon
Bon
Moyen
Pauvre
Minable
