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Le Visage de la peur (The Hills Have Eyes)

É.-U. 2006. Drame d'horreur de Alexandre Aja avec Aaron Stanford, Ted Levine, Kathleen Quinlan. Des vacanciers en panne dans le désert du Nouveau-Mexique sont brutalement attaqués par des cannibales aux membres difformes. Remake bien troussé d'une série B de Wes Craven. Allégorie sur le péril nucléaire inspirée de fables enfantines. Réalisation soignée mais impersonnelle. Suspense soutenu. Violence inouïe. Interprètes convaincants.

16 ans + (violence, horreur)
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Le Visage de la peur (The Hills Have Eyes)

16 ans + (violence, horreur) 16 ans + (violence, horreur)

É.-U. 2006. Drame d'horreur de Alexandre Aja avec Aaron Stanford, Ted Levine, Kathleen Quinlan.

Des vacanciers en panne dans le désert du Nouveau-Mexique sont brutalement attaqués par des cannibales aux membres difformes. Remake bien troussé d'une série B de Wes Craven. Allégorie sur le péril nucléaire inspirée de fables enfantines. Réalisation soignée mais impersonnelle. Suspense soutenu. Violence inouïe. Interprètes convaincants.

Genre :
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Montage :
En vacances à bord d'une caravane, la famille Carter subit un accident en plein désert du Nouveau Mexique. Impossible de reprendre la route. Bob, policier retraité, et son gendre Doug, partent à pied dans des directions opposées, dans l'espoir de trouver des secours. Restés sur place, Ethel, ses deux adolescents, son aînée et le poupon de celle-ci, sont observés depuis les collines par des créatures sanguinaires, qui donnent l'assaut dès le retour de Doug en les forçant à assister à la mort de Bob, capturé plus tôt. Ethel et sa fille sont elles aussi abattues sauvagement par ces cannibales qui, dans leur fuite, ont emporté le bébé. Fou de douleur, Doug s'élance à la poursuite des assassins, d'anciens mineurs rendus difformes par les essais nucléaires menés autrefois dans la région.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Bien que Wes Craven (SCREAM) fasse l'objet d'un culte, seuls ses plus fidèles apôtres connaissent THE HILLS HAVE EYES, série B datant de 1977 dont le Français Alexandre Aja (HAUTE TENSION) signe un remake bien troussé - par ailleurs produit par le pape du «gore». Certes, le sous-texte écologique, avec péril nucléaire à la clé, a vieilli, et sa réactualisation post-11 septembre paraît forcée, voire inutile. Qu'à cela ne tienne, l'intrigue captivante, qui emmêle entre autres les éléments du western-spaghetti et du petit Chaperon rouge, porte le film à des hauteurs respectables, où l'humour est de rigueur. La réalisation soignée mais impersonnelle fait la part belle aux angles obliques, aux distorsions sonores, aux travellings accélérés, etc. Il en résulte une oeuvre puissante mais faussement dissidente, d'une violence inouïe mais aussi, d'un indéniable savoir-faire... peur. Les interprètes jouent juste, ce qui ne gâte rien.

Texte : Martin Bilodeau

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