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Le Serpent

Fr. 2006. Thriller de Éric Barbier avec Yvan Attal, Clovis Cornillac, Pierre Richard. Un photographe en instance de divorce est l'objet d'une vengeance mystérieuse ourdie par un ancien camarade de classe. Intrigue criblée d'invraisemblances tirée d'un roman de Ted Lewis. Effets de mise en scène ostentatoires. Jeu solide de C. Cornillac. (sortie en salle: 22 février 2008)

13 ans + (violence)
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Le Serpent (Le Serpent)

13 ans + (violence) 13 ans + (violence)

Fr. 2006. Thriller de Éric Barbier avec Yvan Attal, Clovis Cornillac, Pierre Richard.

Un photographe en instance de divorce est l'objet d'une vengeance mystérieuse ourdie par un ancien camarade de classe. Intrigue criblée d'invraisemblances tirée d'un roman de Ted Lewis. Effets de mise en scène ostentatoires. Jeu solide de C. Cornillac. (sortie en salle: 22 février 2008)

Genre :
Année :
Durée :
Réalisation :
Scénario :
Éric Barbier
Trân-Minh Nam
D'après le roman de Ted Lewis
Photographie :
Musique :
Montage :
Vincent Mandel est aux abois. Alors qu'il dispute à son ex-épouse la garde de leur fille, Sofia, une modèle, se présente à son studio sans y être invitée, le séduit puis, dès le lendemain, l'accuse de viol. Au même moment, Joseph Plender, un ancien compagnon d'école devenu détective privé, réapparaît dans la vie de Vincent et lui colle aux semelles. Peu après, Sofia, qui prétend vouloir s'excuser auprès du photographe, drogue ce dernier et simule devant l'objectif de Plender des ébats compromettants. La disparition soudaine du corps de la jeune femme, morte accidentellement sous les yeux de Vincent, convainc ce dernier qu'il est l'objet d'une vengeance ourdie par Plender. Et que les causes de son grief remontent à l'époque du lycée.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Dans «Plender», son roman à deux voix, Ted Lewis (GET CARTER) opposait à forces égales un bouillant détective privé et un photographe de haut standing. En portant le roman à l'écran, Éric Barbier (LE BRASIER) a poussé le premier jusqu'à la démence, faisant de lui le vilain de service, et du second, une proie quasi angélique à laquelle les spectateurs peuvent s'identifier. Si le cinéaste prétend explorer les zones grises et l'animalité des deux hommes, force est d'admettre que son film ne va pas à la cheville de ceux réalisés sur des paris similaires par Martin Scorsese (CAPE FEAR) et Michael Haneke (CACHÉ). Car LE SERPENT se résume plutôt à un fastidieux exercice de style, hitchcockien et (presque par conséquent) freudien, sur les thèmes de la mauvaise conscience, de la domination maternelle et du faux coupable. Les personnages secondaires, rapidement esquissés, servent de leviers à un duel invraisemblable que Barbier filme avec un goût pour l'esbroufe et l'image léchée, en phase il est vrai avec l'univers dans lequel évolue le personnage du photographe campé par un Yvan Attal égal à lui-même. À tous les niveaux, Clovis Cornillac garde devant ce dernier une bonne longueur d'avance.

Texte : Martin Bilodeau

Revue de presse

Petit Précis freudien pas éclairant

(...) le film (...) se résume (...) à un exercice de style fastidieux, voire à un petit précis freudien pas particulièrement neuf ou éclairant. (...) CAPE FEAR au foie gras farci d'invraisemblances et d'effets de mise en scène artificiels. (...) il n'y a pas de quoi fouetter un chat dans ce thriller à l'américaine sans la musique, à la française sans la chanson.

Serpent, Le Éric Barbier

Petite Couleuvre

Son récit (...) est conçu avec un savoir-faire indéniable, bénéficiant tour à tour d’une mise en scène ingénieuse, d’une trame sonore mélodique (...) et de soubresauts horrifiques qui tiennent en haleine. La mécanique (...) n’est pourtant pas huilée parfaitement. Trop souvent, la technique l’emporte sur le scénario. (...) Le duel attendu entre les deux  protagonistes n’arrive pas à sauver la mise.

Serpent, Le Éric Barbier

Sans queue ni tête

Multipliant des cadrages qui se veulent recherchés et misant sur une photographie sombre hyper-léchée, le réalisateur signe un thriller violent, artificiel et maniéré dont l'esthétique soignée met en relief la faiblesse du scénario.

Serpent, Le Éric Barbier

Honorable, mais sans plus

Éric Barbier (…) signe ici un thriller honorable servi par une distribution séduisante. (Il) sait instaurer un climat, mais au service d’un scénario qui, trop vite, perd sa crédibilité et dérape dans le grotesque, comme trop de polars hollywoodiens.

Serpent, Le Éric Barbier

Un Bon Thriller

Caméra coup-de-poing, brutalité sèche et éclairs de violence: LE SERPENT est d’abord un pur exercice de style et Éric Barbier bastonne le spectateur à coups de plans léchés et d’uppercuts sensoriels ultraréférentiels (...). Dans toute cette avalanche de néopolars français, LE SERPENT est sans doute celui qui a le plus de style.

Serpent, Le Éric Barbier

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