Can. 2006. Comédie dramatique de Ghyslaine Côté avec Ginette Reno, Céline Bonnier, Joëlle Morin. À l'occasion des funérailles de son père, une jeune femme fait des découvertes bouleversantes sur sa famille. Récit extravagant partiellement autobiographique. Dialogues spirituels et incisifs. Réalisation ambitieuse manquant d'unité. Distribution solide. (sortie en salle: 7 juillet 2006)
À l'occasion des funérailles de son père, une jeune femme fait des découvertes bouleversantes sur sa famille. Récit extravagant partiellement autobiographique. Dialogues spirituels et incisifs. Réalisation ambitieuse manquant d'unité. Distribution solide. (sortie en salle: 7 juillet 2006)
La réalisatrice d'ELLES ÉTAIENT CINQ, Ghyslaine Côté, s'est inspiré de la vie de sa mère pour raconter, avec son coscénariste Martin Girard, cette chronique d'un jour où, dans un lieu de recueillement et de chagrin, le présent et le passé se répondent avec humour et extravagance. Solidement ancré dans la culture québécoise, LE SECRET DE MA MÈRE, à l'instar d'un C.R.A.Z.Y., est aussi d'une indéniable universalité. On reprochera toutefois au film sa mise en scène trop ambitieuse, qui s'emploie à évoquer, ici le théâtre psychologique à la Ibsen, là la comédie musicale façon Minnelli, sans que ces écarts délibérés et accès de folie contrôlée s'intègrent de façon naturelle à l'ensemble. Par ailleurs, au dernier acte, le secret du titre s'évente sans provoquer le suspense ou le momentum souhaités. Clémence Desrochers, dans un rôle taillé sur mesure, et Joëlle Morin, étonnante en maîtresse-femme, forment les pôles comique et dramatique d'une distribution solide et bien dirigée, qui mord à belles dents dans des dialogues spirituels et incisifs.
Texte : Martin Bilodeau
Pascale Lévesque - Le Journal de Montréal
Parce que s'il est quelque chose de réussi dans ce film, ce sont les tableaux d'époque qu'on présente dans les nombreux retours dans le temps. Costumes, décors, références musicales, attitude des personnages et valeurs représentées ont la qualité de nous rendre nostalgique du Québec (...).
Gilles Carignan - Le Soleil
Visuellement, le film ne force pas l'admiration. Si les scènes du passé sont léchées, celles du présent sentent les décor de cinéma. Et les touches de fantaisie visuelle que se permet la réalisatrice, si elles promettent souvent, ne s'imbriquent pas toujours bien à la sobriété du reste.
Odile Tremblay - Le Devoir
LE SECRET DE MA MÈRE, malgré des éléments inégaux, parvient à garder un rythme, à faire rire souvent, à émouvoir parfois. Le film se colle à des valeurs québécoises fédératrices : l'humour, l'entraide, la fête, la transgression, les silence ouatés (...).
Marc-André Lussier - La Presse
Malgré quelques belles scènes, malgré certaines répliques drôles et bien envoyées (...), LE SECRET DE MA MÈRE n'apparaît pas aussi accompli que souhaité. Un peu comme si Ghyslaine Côté n'avait pas tout à fait eu les moyens de ses ambitions, ou qu'elle n'était pas allée au bout de sa vision.
John Griffin - The Gazette
LE SECRET DE MA MÈRE is a solid exercise in comic drama, with gusts to full-on soap opera. It is directed and co-written with care by Côté, who seems happy to be doing something lighter and closer to her own experience than her last outing, the brilliant but emotionally devastating ELLES ÉTAIENT CINQ.